Une scène de Quantum of Solace fait directement référence au roman Casino Royale de Ian Fleming. Lorsque Bond est persona non grata au MI6, il s’adresse à René Mathis, qui coule des jours heureux à Talamone, pour lui procurer papiers et cartes de crédit. Le vieux briscard n’est finalement pas surpris par ce retournement de « M » et se met alors à réciter un passage du chapitre XX, « La Nature du Mal » (au mot près, en anglais) : « Quand on est jeune, cela paraît très facile de distinguer le bien du mal. Quand on avance en âge, cela devient de plus en plus difficile. Méchants et héros se trouvent confondus. »
Dans le roman, ces propos sont ceux de Bond, qui philosophe sur les notions de bien et de mal alors qu’il est à l’hôpital. Il continue ainsi : « À l’école, il est facile de choisir ceux qu’on considère comme des méchants et des héros. On grandit dans l’espoir d’être soi-même un héros et de tuer les méchants. » En intégrant le service des doubles-zéros (après deux assassinats), Bond pense être devenu un héros. « Mais quand le héros Le Chiffre se met à vouloir tuer le méchant Bond, et que le méchant Bond sait qu’il n’est pas du tout méchant, vous apercevez le revers de la médaille. »
Dans le roman, ces propos sont ceux de Bond, qui philosophe sur les notions de bien et de mal alors qu’il est à l’hôpital. Il continue ainsi : « À l’école, il est facile de choisir ceux qu’on considère comme des méchants et des héros. On grandit dans l’espoir d’être soi-même un héros et de tuer les méchants. » En intégrant le service des doubles-zéros (après deux assassinats), Bond pense être devenu un héros. « Mais quand le héros Le Chiffre se met à vouloir tuer le méchant Bond, et que le méchant Bond sait qu’il n’est pas du tout méchant, vous apercevez le revers de la médaille. »
1 commentaire:
Personnellement, j'ai toujours regretté que ce passage ait été supprimé du film de 2006. Ça aurait achevé de faire de "Casino Royale" un excellent Bond, plus profond et plus humain (surtout avec 2 excellents comédiens pour jouer un dialogue sur le sens du bien et du mal).
A la place, j'ai regretté de voir Mathis être considéré comme un traitre potentiel, dans la scène où il se fait « appréhendé ».
C'est heureusement réparé en partie dans "Quantum Of Solace", même si l'échange entre Bond et Mathis sur les notions de bien et de mal aurait pu être encore approfondi. Surtout qu'à ce moment, Marc Forster ne tremblait pas avec sa caméra. Mais ceci est une autre histoire...
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