dimanche 30 novembre 2008

Le roi des diamants

Dans Meurs un autre jour (2002), Bond revient en Angleterre après une escapade cubaine décidée de son propre chef. Dans l’avion (alors que la fille de Roger Moore lui sert un Martini), il lit le magazine « High Life » qui consacre un article à Gustav Graves.

On peut noter deux références très discrètes. Le texte est signé Gregg Wilson qui n’est autre que le fils du producteur Michael G. Wilson. Et une phrase de Graves est mise en exergue en bas de page : « Diamonds are forever but life isn’t» (« Les diamants sont éternels, mais pas la vie »).

vendredi 28 novembre 2008

Les prétendants au rôle de Bond (1968)

En 1968, après le départ de Sean Connery (annoncé avant même la sortie de On ne vit que deux fois), plusieurs acteurs sont testés pour le rôle de James Bond. On le sait, l'ancien mannequin George Lazenby, qui n'avait pourtant pas l'expérience de la comédie, sera choisi. Mais avant lui, d'autres effectueront des bouts d'essai, dont voici quelques photos...

Anthony Rodgers


Robert Campbell


John Richardson


Ces photos ont été publiées à l'époque dans Life Magazine.

jeudi 27 novembre 2008

The Art of Francavilla

Le dessinateur Francesco Francavilla a réalisé pour le plaisir cette magnifique affiche "rétro" de Quantum of Solace :

Il a également illustré quelques James Bond comme L'espion qui m'aimait et Moonraker :





son site :
http://www.francescofrancavilla.com/index.html

son blog:
http://francesco-francavilla.blogspot.com/

mercredi 26 novembre 2008

Pinewood # 2 : la statue du golf de "Goldfinger"

Après sa partie de golf mouvementée avec Bond, Auric Goldfinger tient à lui faire une démonstration de force par l'intermédiaire de Oddjob, qui décapite une statue avec son chapeau. Le plan des trois hommes a bien été tourné au terrain de golf de Stoke Poges ; en revanche, la statue se trouve aux abords du bâtiment principal des studios de Pinewood, côté jardin.



La grille que l'on voit au fond est celle à laquelle s'accroche 009 habillé en clown dans Octopussy.

mardi 25 novembre 2008

007 de retour à l'Odeon Leicester Square

Avec les studios Pinewood, le Odeon Leicester Square est un des lieux les plus mythiques de la saga James Bond. C'est dans ce cinéma que se sont déroulées la plupart des premières (royales, le plus souvent) des films. En 1995, James Bond revenait enfin, sous les traits de Pierce Brosnan, et l'Odeon fit publier dans la presse londonienne un encart saluant ce retour...



lundi 24 novembre 2008

BD "Octopussy" : Marvel vs Semic

En 1983, l'éditeur Marvel publie une version de Octopussy en comic book. Il avait déjà acquis la license Bond pour Rien que pour vos yeux mais l'adaptation dessinée par Howard Chaykin (avec Larry Hama au scénario) avait été foncièrement médiocre. Pour cette nouvelle tentative, l'artiste britannique Paul Neary se met à l'ouvrage, pour un résultat beaucoup plus heureux. Le dessin est peut-être plus brouillon, mais l'ensemble se révèle assez original. L'adaptation de Steve Moore est très fidèle au film.

Mais en cette année de "guerre des Bond" (Jamais plus jamais avec Sean Connery est en concurrence directe), une seule BD de Octopussy ne pouvait suffire et Semic acquiert elle aussi les droits d'adaptation du film. Le dessin de Frederico Maidagan est malheureusement aussi peu inspiré que celui de Chaykin et pêche par un certain statisme. Cette BD ne sera publiée que dans certains pays d'Europe (l'Allemagne, notamment). Il est amusant de comparer les deux versions qui offrent chacune un point de vue différent sur l'histoire à raconter...

La partie de backgammon chez Marvel...

... et Semic


La fuite de Magda (Marvel et Semic).

La rencontre Bond-Gogol chez Marvel...


... et Semic.



La mort de Gogol (Marvel et Semic).



Les scènes finales chez Marvel...

... et Semic.


Semic publiera des adaptations de Dangereusement Vôtre (1985) et Tuer n'est pas jouer (1987) qui ne seront distribuées qu'en Suède et en Allemagne. A noter qu'aucune des deux versions d'Octopussy n'a été publiée en France.

samedi 22 novembre 2008

Flyer "Dangereusement Vôtre"

Durant l'été 1985, des flyers annonçant la sortie française imminente de Dangereusement Vôtre (le 11 septembre, même si aucune date n'est indiquée) ont été distribués dans les cinémas. Des fous furieux dans mon genre en ont récupéré une dizaine pour les coller, les découper, etc. Heureusement, il m'en reste encore des exemplaires intacts, dont un signé (bien plus tard) par Roger Moore lui-même...






vendredi 21 novembre 2008

Andy Bradford : l'as du déguisement

Le cascadeur anglais Andy Bradford a participé à deux James Bond et il est amusant de le reconnaître dans plusieurs petits rôles.

Rien que pour vos yeux (1981)


Il manque de tomber de son échelle lorsque la 2CV
passe en trombe, poursuivie par les 504.


Il participe à l'assaut des hangars de Kristatos en Albanie.




Il est le garde de Saint-Cyril atteint par l'arbalète de Melina.


Octopussy (1983)


Il est l'agent 009 dans le prégénérique.



Il se transforme en garde indien du palais de la Mousson...

jeudi 20 novembre 2008

Une affiche inédite des "Diamants sont éternels" ?

En 1971, l'éditeur britannique Pan Books réédite Diamonds are forever de Ian Fleming à l'occasion de la sortie au cinéma de son adaptation (?). La couverture en reproduit l'affiche mais à y bien regarder, il ne s'agit pas de celle du film...


En effet, on remarque que la pince du Moonbugy n'a pas la même forme, que l'engin lui-même est différent, que le sous-marin de Blofeld ressemble à celui de Cousteau et que la plate-forme pétrolière a disparu. La coupe de Sean Connery elle aussi a changé et il ne tient plus un Walther PPK, mais le bon vieux pistolet à air comprimé des débuts...


L'éditeur aurait-il commandé une couverture spécifiquement pour cette réédition ? Pourquoi, dans ce cas, en être si proche ? Une autre possibilité est qu'il s'agisse de la toute première affiche. Le visuel de Robert McGinnis avait été refusé par l'agent de Sean Connery qui n'admettait pas que les Bond Girls soient plus grandes que son client ! Et en effet, il semble évident sur la couverture du livre qu'il suffirait aux deux femmes de se lever pour qu'elles dépassent 007 d'une tête ! Sur l'affiche définitive, ce problème a été résolu mais pourquoi modifier tout le reste ? Mystère...

mercredi 19 novembre 2008

Pour le plaisir...


Ursula Andress dans Casino Royal (1967)...

Ecrire à James Bond ?...

... c'est ce que proposait la marque de chewing-gum "Hollywood" en 1986, ou presque. L'opération "Les Timbrés d'Hollywood" consistait à assurer à tous les fans que les lettres qu'ils adresseraient à leurs idoles arriveraient bien à destination. G.Lévis (de son vrai nom Jean Sidobre), connu pour sa série érotique "Liz et Beth", imagina un pauvre facteur arrivant sur l'île (?) de James Bond. Veinard !



mardi 18 novembre 2008

Une scène coupée de "Goldfinger"

La scène du laboratoire de Q dans Goldfinger (1964) n'est pas complète. Il suffit de regarder le générique pour s'en rendre compte : un plan coupé au montage s'y trouve.





Remarquez la pancarte "No Smoking" que l'on retrouve dans le film à l'arrière-plan, lorsque Bond reçoit son Aston Martin DB5.




Sean Connery arrivait donc du fond de la salle, s'arrêtait pour discuter avec le technicien situé près de la camionnette rouge, puis se dirigeait vers le parcmètre truqué (qui diffuse un gaz). C'est à partir de là que commence la scène dans le montage défitinif.

lundi 17 novembre 2008

Les associés de Dimitrios



Dans Casino Royale (2006), James Bond fait des recherches sur Alex Dimitrios sur le site sécurisé du MI6, en utilisant le nom et le code de « M ». Il y trouve son dossier, ainsi que ceux de ses associés notoires.

Vanya Bor, trafiquant d’armes : tué
(je soupçonne qu’il s’agit d’une photo de Chris Corbould, le responsable de effet spéciaux, avec le crâne rasé…)



Heni Marville-Beau, sniper : tué


Izzie Sawakowa, ingénieur en chimie : tué


Le Chiffre, banquier : vivant

vendredi 14 novembre 2008

Jeune, viril... bondien ?


Avant de devenir 007 dans Au service secret de sa majesté, George Lazenby a bien été mannequin. Cette publicité (un peu coquine, il faut bien l'admettre...) a été publiée dans "Paris-Match" en mars 1968. Quelques mois plus tard, il s'envolait pour la Suisse...

jeudi 13 novembre 2008

Une nuit à l’opéra

Les scènes du début de Tuer n’est pas jouer (1987) se déroulant à Bratislava ont en fait été tournées à Vienne. Le Volksoper a servi de doublure pour le Cudové Konzervatorium, au début du film.


Le Volksoper tel qu’il est aujourd’hui.


La fenêtre d’où tire Kara Milovy.


La fenêtre par laquelle Koskov s’enfuit.




L’immeuble d’en face où se trouvent Bond et Saunders.


Souvenirs du tournage à la confiserie

« Naschkatzen Paradies bei der Volksoper »