lundi 31 janvier 2011

Adieu, monsieur Barry...



John Barry nous a quittés aujourd'hui... Pour lui rendre hommage, voici une anecdote que j'ai déjà publiée sur le blog mais que je trouve savoureuse :


En 1964, Michael Caine quitte l'appartement qu'il partageait avec Terence Stamp et s'en achète un. Mais l'endroit n'est pas encore disponible et l'acteur se fait héberger pendant deux semaines chez son ami, le compositeur John Barry. Lequel est alors en plein travail de création.

"Une nuit, je n'ai pas pu fermer l'oeil, car il avait travaillé jusqu'à l'aube sur le même morceau au piano. Au matin, abandonnant l'idée de dormir, je me levai et allai faire du café dans la cuisine pour John et moi. J'entrai dans le salon et le trouvai écroulé de fatigue sur le piano. Il avait visiblement terminé le morceau sur lequel il s'était escrimé toute la nuit. Il me le joua, alors que le soleil entrait dans la pièce et nous réchauffait. Non seulement, j'étais la première personne à l'entendre mais je l'avais entendu tant et plus toute la nuit. "Comment ça s'appelle ?" lui demandais-je quand il eut fini. "Goldfinger" me répondit-il, avant de s'endormir sur le piano."

(Source: "What's all bout ?" de Michael Caine)

mardi 18 janvier 2011

Eastwood, Clint Eastwood...


"Le Figaro Magazine" vient de publier une interview de Clint Eastwood où il évoque ce dont j'avais déjà parlé ici :

" Je ne crois pas aux regrets. Je fonctionne à l'instinct. Une fois ma décision prise, je ne tergiverse pas. Un refus ne signifie pas qu'on estime que le projet sera un échec, simplement qu'il conviendra mieux à quelqu'un d'autre. Des exemples? J'aurais pu succéder à Sean Connery et être le nouveau James Bond dans Au service secret de Sa Majesté ! J'avais le même avocat que le producteur Cubby Broccoli, qui a suggéré que je prenne la relève en 1968. Cela aurait été un deal très avantageux financièrement pour moi, mais je venais de terminer une trilogie et je ne me voyais pas signer pour une autre en risquant d'être cantonné dans un genre et piégé à long terme. J'estimais aussi que le rôle devait être tenu par un Anglais de souche. Il m'aurait fallu travailler très dur pour être convaincant. Il me semble qu'ils ne se sont finalement pas trop mal débrouillés sans moi ! "

dimanche 16 janvier 2011

Bond on TV

1997. Ça paraît déjà si loin...


jeudi 13 janvier 2011

007 vs. Jean Van Hamme (4)

Le scénariste de BD Jean Van Hamme a plus d'une fois fait référence à James Bond (lire ici), et il a récemment récidivé dans le tome 2 du dernier Blake & Mortimer, La Malédiction des trente deniers. En effet, le capitaine Blake fait intervenir une section bien particulière des services secrets britanniques pour attaquer un yacht au large d'une île grecque...



mardi 11 janvier 2011

Bons Baisers de Turquie

La Turquie (comme Hong Kong) ne s'embarrasse pas des copyrights et plagie, détourne, utilise tout ce qui a du succès ! La preuve avec ce "En Büyük Yumruk" de 1983, dans lequel le héros (le très charismatique Cüneyt Arkin) se lance dans une grande poursuite en voitures et se retrouve dans des scènes et des plans des Diamants sont éternels (1971) et Goldfinger (1964), le tout sur la musique de Rien que pour vos yeux (1981) ! La preuve en images (à partir de 3min10) :



Lire la chronique du film sur le site Nanarland.

dimanche 9 janvier 2011

L'homme qui marche

Le héros du cinéma d'action des années 2000 est un homme qui marche ! Jason Bourne a été le premier à adopter cette attitude.



James Bond a décidé d'en faire autant, non mais !


Mais il n'est pas le seul, voyez plutôt !


Même Harry Palmer, pourtant proche de la retraite,
s'est mis à la marche !

Et plus récemment, notre milliardaire préféré, Largo Winch !

mercredi 5 janvier 2011

Flynn, Sean Flynn...

C'est un peu hors sujet, je vous l'accorde ;-), mais je publie aujourd'hui même une biographie de Sean Flynn aux éditions du Rocher. Il n'a pas interprété le rôle de Bond mais a "presque" été OSS 117 !!! En effet, dans Cinq Gars Pour Singapour (1967), le personnage de Hubert Bonisseur de la Bath a été écarté de l'adaptation du roman de Jean Bruce pour des histoires de droits (André Hunebelle les détenait alors encore à l'époque). Flynn se retrouve donc affublé du nom de Art Smith...



Sean Flynn, fils d'Errol Flynn, a assez peu connu son père mais son ombre a plané sur lui toute sa vie. Je raconte dans ce livre le destin de cet homme toujours en quête d'aventures et de dépassement de soi : guide de safari en Afrique, chasseur de tigres au Pakistan, acteur de série B en Europe, reporter-photographe pendant la guerre du Vietnam, etc. Il a disparu près du Cambodge le 6 avril 1970 et n'est plus jamais réapparu.
Rendez-vous sur mon blog:


lundi 3 janvier 2011

La mémoire dans la peau du cascadeur (2)



Julienne emprunte également l'idée de la voiture coupée en deux qui continue de rouler à L'Homme aux nerfs d'acier de Michele Lupo (1973)...