jeudi 28 janvier 2010

In memoriam : Martin Grace

Le cascadeur Martin Grace, doublure de Roger Moore sur plusieurs James Bond, vient de nous quitter. Vous trouverez une excellente interview très récente sur le site de Roger Moore.

Toujours le printemps pour Sean

Même quand il n'est pas James Bond, Sean Connery est quand même James Bond !! La preuve avec ces affiches pakistanaises de Pas de printemps pour Marnie (trouvées sur l'excellent blog Forgotten Silver).


lundi 25 janvier 2010

Résultats du concours "Scene it 007"

Bravo, vous avez été nombreux à jouer à ce concours pas facile, je le reconnais ! Et le gagnant est... Jeff !!! Les réponses étaient donc :

1-Dernier clic pour Olympus avant ouverture : Permis de tuer (dernier plan du générique).


2- Le serpent aîlé ferme le rideau : Octopussy (l'affiche qui se baisse après avoir laissé passer Bond sur son triporteur).


3-La clé du lapin est dans le portefeuille : Les diamants sont éternels (Tiffany fouille les papiers du "défunt" Bond).
4-Satoshi Isogura n'est pas sympa : Demain ne meurt jamais (un des terroristes du prégénérique).


Encore bravo et merci pour votre fidèlité.

vendredi 22 janvier 2010

Thermos vs. pistolet d'or

Le duel final de L’Homme au pistolet d’or (1974) a été en partie coupé au montage. James Bond lançait en l’air un thermos rempli d’essence sur lequel Scaramanga tirait par réflexe, se débarrassant ainsi de son unique balle. Mais le tueur en gardait une autre dans sa ceinture. « Le secret de la réussite, monsieur Bond : ne jamais prendre de risques ! » Cette courte séquence est visible dans la pré-bande-annonce du film projetée dans les salles au moment de Noël (on la trouve sur le DVD).







jeudi 21 janvier 2010

Une maison à la campagne

Dans Jamais plus jamais (1983), l'extérieur de la résidence Luton Hoo dans le Befordshire a représenté la clinique de Shrublands...



... et dans Le monde ne suffit pas (1999), l'intérieur a été utilisé pour figurer le casino de Valentin Zukovsky...

... ainsi que la demeure de Elektra King.

A noter que cet escalier est également visible dans Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick (1999).

mardi 19 janvier 2010

Concours "Scene it 007"


Bonjour à tous, "Quantum of Bond" vous propose un nouveau concours. A gagner cette fois : une boite du jeu "Scene It" spécial 007 (un jeu de plateau avec DVD). Vu l'importance du lot, les questions sont un peu... disons, spéciales. Il s'agit en fait de découvrir les titres des films de James Bond qui se cachent derrière ces phrases énigmatiques:

1-Dernier clic pour Olympus avant ouverture.

2-Le serpent ailé ferme le rideau.

3-La clé du lapin est dans le portefeuille.

4-Satoshi Isogura n'est pas sympa.

Vous avez jusqu'au dimanche 24 janvier pour y répondre à cette adresse : quantumofbondblog@yahoo.fr (et uniquement à cette adresse, pas de réponses dans les commentaires, svp). Le gagnant sera celui qui a aura le plus de réponses (tirage au sort en cas d'ex-aequo). Bon courage !

lundi 18 janvier 2010

Jones, Vinnie Jones...


Carton Rouge de Barry Skolnick (2001), (remake jouissif de Plein la gueule avec Burt Reynolds) commence par une publicité "bondienne" tournée par le footballeur joué par Vinnie Jones (authentique ex-footballeur).


On le voit en smoking recevoir ses derniers gadgets de la part de "Z". Lorsque le technicien s'absente un instant, il chausse une paire de baskets "modifiées" et tire dans un ballon en direction de sa nouvelle voiture... qui explose ! Très amusant.



vendredi 15 janvier 2010

"Call Me Bwana" à la Cinémathèque

Avant-hier, la Cinémathèque Française a projeté, dans le cadre d'un hommage au réalisateur Gordon Douglas, Appelez-moi chef (Call Me Bwana). Produit en 1963 par Albert Broccoli et Harry Saltzman après Dr No (pour Eon Productions), le film est connu des fans de Bond pour avoir son affiche reproduite sur un mur d'Istanbul dans Bons Baisers de Russie (Krilencu s'échappe par la bouche de Anita Ekberg !). Je me devais donc d'aller le voir !

Le générique est déjà tout un programme : montage de Peter Hunt, scénario de Johanna Harwood, décors de Syd Cain, musique de Monty Norman, effets spéciaux de John Stears, assistant-réalisateur Clive Reed... Et le film est tourné aux studios de Pinewood (en utilisant le bâtiment principal, notamment l'entrée que l'on verra dans Octopussy, lire ici). On est donc en pays de connaissance ! Et ce ne sont pas les seuls éléments bondiens du film...




Une capsule lunaire américaine n'atterrit pas où on l'attendait mais en plein territoire africain hostile. Les deux puissances envoient alors leur meilleur agent pour la retrouver. Les prémisses de Rien que pour vos yeux (1981) ? L'URSS charge une femme de cette mission. La base de L'espion qui m'aimait (1977) ? Les Américains, eux, s'adressent à Mathew Merriwether, grand explorateur, auteur de nombreux livres relatant ses aventures et surnommé "Mr Afrique". Seulement voilà, le bonhomme est un imposteur et n'a jamais mis les pieds en Afrique. Quand la CIA lui demande de partir, il répond: "Pourquoi ne demandez-vous pas à James Bond ?" L'avion en provenance de New York atterrit en Afrique et les techniciens de la tour de contrôle annoncent son arrivée... un plan pris de Dr No !!!



Une autre scène fait une référence directe à Dr No lorsque les espions russes placent une tarentule dans la tente de Merriwether... Les plans de la bestiole montant sur son bras nu sont filmés de la même façon mais Bob Hope coupe court au suspense en la balayant l'araignée du revers de la main. Puis, réalisant qu'il est passé tout près de la mort, il se met à tirer des coups de fusil partout...


Au final, Call Me Bwana est une comédie poussive sans intérêt (hormis les liens avec 007), une locomotive pour le comique américain Bob Hope, alors très populaire. Ce qui est très étonnant, quand on sait que les deux producteurs viennent de révolutionner le cinéma d'aventures pour toujours, un an auparavant...

jeudi 14 janvier 2010

Dalton éternel 007

Avant James Bond, Timothy Dalton n'était pas une star mais tournait beaucoup et dans de grosses productions. Après Tuer n'est pas jouer (1987), son image a été associée à 007 (et l'est toujours), au point que certains de ses films sont ressortis avec ce label. Voyez ainsi les affiches pakistanaises (c'est ce qu'affirme en tout cas le site Movie Goods) de Flash Gordon et Brenda Starr...




mardi 12 janvier 2010

"Asseyez-vous, numéro 2..."

Dans Opération Tonnerre (1965), le SPECTRE a comme couverture le "Centre International d'Assistance aux Personnes Déplacées" et se trouve à Paris au 35, avenue d’Eylau (16e).



Blofeld lance le « projet OTAN », « le plus ambitieux que le SPECTRE ait jamais entrepris » : le vol de deux ogives nucléaires destinées à détruire une ville d’Angleterre ou des Etats-Unis à moins que 100 millions de livres sterling ne soient versés en diamants à l’organisation. Dans le roman de Ian Fleming, le projet est baptisé « Oméga », nom qui sera donné au virus propagé par Blofeld dans le film Au Service Secret de sa Majesté (1969).


Numéro 5 a obtenu 250 000 Livres en tant que conseiller pour l’attaque du train postal de Grande-Bretagne. Cette affaire (dite du « Glasgow-Londres ») a réellement eu lieu en 1963 et a défrayé la chronique. Elle est attribuée à David Niven dans Le Cerveau de Gérard Oury (1968).


Numéro 7 est responsable du chantage sur un agent double japonais, Matsu Fugiwa, qui a rapporté quarante millions de Yen, mais en français, la somme récoltée n’est plus que de 400 000 Yen ! Dans le roman, ce chantage est exercé sur l’ancien Gruppenführer SS Sonntag, qui vit à La Havane.


Numéro 10 s’est occupé de l’assassinat de Perringe, un savant atomiste français passé à l’Est, pour le compte du Quai d’Orsay, qui a versé au SPECTRE trois millions de Francs. En version française, le savant s’appelle Bernière et le Quai d’Orsay n’est plus cité.


Dans la version française uniquement, Lippe est désigné par Blofeld comme le "sous-opérateur L", une référence au roman de Ian Fleming.

lundi 11 janvier 2010

Un orchestre peut en cacher un autre


Dans Opération Tonnerre (1965), James Bond emmène Domino dîner au Café Martinique après avoir joué au baccara avec Largo. Ils vont ensuite sur la piste de danse où 007 fait tourner la tête de sa partenaire au son d'un morceau langoureux de John Barry à base de cordes. Seulement voilà, à y bien regarder, l'orchestre du Café Martinique est composé de trois saxophones, d'une trompettre bouchée et d'une contrebasse ! Un examen encore plus poussé permet de lire le nom de la formation, il s'agit du Freddie Munning Orchestra. Munning était un célèbre musicien de jazz des Bahamas, où il possédait le Cat And Fiddle Club (dans lequel se sont produits Count Basie et Nat King Cole). A-t-il apprécié d'avoir été ainsi "censuré" ? Pas sûr...

vendredi 8 janvier 2010

Prends l'oseille et tire-toi !


« Dépensez cette somme au plus vite, Monsieur Bond ». Cette réplique de Kamal Khan à la fin de la partie de backgammon dans Octopussy (1983) est une référence au roman Moonraker dans lequel Hugo Drax proférait la même menace à l’encontre de Bond après avoir perdu au bridge : « Moi, à votre place, je me dépêcherais de dépenser cet argent, commander Bond ! »). (en vo : « I should spend the money quickly, Commander Bond » dans le livre et « Spend the money quickly, Mr Bond » dans le film).

mercredi 6 janvier 2010

Rien ne va plus !

Dans Le monde ne suffit pas (1999), Valentin Zukovsky a quitté Saint-Petersbourg pour l'Azerbaïdjan où il possède un casino, "L'Or Noir" (en français).



On reconnaît bien sûr le profil du Russe mégalo à l'entrée, que l'on retrouve aussi sur des plaques de 100 000 dollars utilisées par les joueurs de roulette.



Il faut avoir un bon oeil pour les repérer, me direz-vous, mais en réalité, elles passent totalement inaperçues. Et pourtant, la production en a bel et bien fait fabriquer. En 2001, deux de ces plaques ont été vendues par Christie's pour un montant de 1645 Livres (1800 euros).


mardi 5 janvier 2010

Rien que pour leurs cuisses

Dans GoldenEye (1995), Xenia Onatopp, ancien pilote de chasse soviétique devenue tueuse au service de Janus, aime éliminer ses amants en pleins ébats en les étouffant entre ses cuisses...


Une méthode en vogue en Russie puisque, aux dires de "Q" dans Tuer n’est pas jouer (1987), elle était déjà utilisée par Ula Yarkhov, une tueuse du KGB ! Mais elle était assurément moins sexy...



lundi 4 janvier 2010

Que savez-vous sur les diamants ?

Au début des Diamants sont éternels (1971), James Bond et M se rendent chez Sir Donald Munger à propos d'un trafic de diamants sud-africains.


-Dites-moi, Commander, j’aimerais savoir jusqu’où vont vos connaissances réelles en matière de diamants ? demande Sir Donald.


-Eh bien, c’est la substance la plus dure trouvée dans la nature. Ils entaillent le verre, suggèrent le mariage, je suppose qu’ils remplacent le chien en tant que meilleur ami de la femme.




Cette scène est plus ou moins parodiée dans Le Piège de John Huston (1974), où Paul Newman est reçu par son supérieur et semble s'y connaître en diamants autant que 007. A cela s'ajoute une sympathique allusion.

-Dites-moi, à votre avis quelle est la propriété la plus marquante du diamant ? demande Harry Andrews.

-Il est éternel, répond Newman avec un sourire.


samedi 2 janvier 2010

Meilleurs voeux !


Je vous souhaite une bonne année 2010 et j'en profite pour vous remercier de votre fidèlité. Cela me pousse à continuer (ou disons, que cela me force à trouver sans cesse de nouvelles idées ;-) et il n'y a pas de raison que ça s'arrête. Un gros concours est prévu pour très bientôt mais vu que le prix est important, il va falloir que les questions soient à la hauteur. Pas de nouveau film cette année, mais il y a déjà de quoi faire avec les anciens, alors...