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mercredi 11 mars 2015

Le bonjour d'Albert


Dans Les diamants sont éternels (1971), l'un des complices de Blofeld à Las Vegas est Bert Saxby. Mais en réalité, son vrai nom est Albert R. Saxby...



... un clin d’œil à l'un des deux producteurs, Albert R. Broccoli !



dimanche 15 janvier 2012

En place pour la photo !

Cette photo est historique ! Sean Connery vient de signer son contrat pour Dr No, en présence des producteurs Harry Saltzman et Albert Broccoli et du créateur de Bond lui-même, Ian Fleming. Nous sommes certainement dans les bureaux de Eon Productions, à Audley Square.




Mais que montre Harry Saltzman du doigt ?



Tout simplement un point précis sur une carte de la Jamaïque, à savoir la région d'Ocho Rios, où seront tournées les scènes de la maison de Miss Taro et des chutes d'eau.



Et de quand date cette photo ? Pas avant le 14 juillet 1961, à en croire le numéro du magazine "Life" posé sur le bureau...






Vraisemblablement courant septembre...


Merci à Luc Le Clech

jeudi 24 mars 2011

Lenny Rabin, cet inconnu...

Lenny Rabin. Ce nom ne vous dit sans doute rien et pourtant, il apparaît dans cinq films de James Bond !! Il est un des gangsters à qui Goldfinger explique l'opération Grand Chelem (le dégarni, au milieu)...

... un joueur à la table de baccara dans Au service secret de sa majesté (1969)...
... un membre du poste de commandement du Liparus dans L'espion qui m'aimait (1977)...
... un skieur empruntant l'ascenseur pour le tremplin dans Rien que pour vos yeux (1981)...
... et un des enchérisseurs pour l'oeuf de Fabergé dans Octopussy (1983).


Mais qui est-il ? Un ami d'Albert Broccoli, paraît-il, mais aucune info ne circule à son sujet...

mercredi 16 mars 2011

Wagner, Robert Wagner...



Dans ses mémoires ("Pieces of my heart"), Robert Wagner révèle que son ancien agent et grand ami Albert Broccoli a pensé à lui en 1969 pour interpréter 007...

"Il n'y a pas eu de proposition formelle mais Cubby pensait que j'étais un candidat possible pour remplacer George Lazenby. J'ai réfléchi à sa proposition pendant deux secondes et j'ai compris que je ne convenais pas. "Je suis trop américain" ai-je dit à Cubby. "James Bond doit être anglais. Roger Moore est le gars idéal.""

mardi 15 mars 2011

The Kings of Kings



La famille royale du cinéma ? Albert Broccoli, Harry Saltzman et Honor Blackman posent pour le photographe Terry O'Neill. (Photo parue dans "The Calgary Herald" en 1966)

mardi 14 septembre 2010

"Go ahead, make my day, tell me to play Bond..."

Trouver un remplaçant à Sean Connery pour Vivre et laisser mourrir n’est pas une mince affaire. Broccoli et Saltzman pensent fortement à Roger Moore mais hésitent encore. Les pontes de United Artists, quant à eux, veulent une star américaine et contactent (sans en parler

aux producteurs)... Clint Eastwood, tout juste sorti de L'Inspecteur Harry.



« Il leur a ri au nez » raconte Broccoli dans ses mémoires, « en leur disant : ‘Je ne peux pas jouer le rôle. D’une part, je ne suis pas anglais et, d’autre part, je ne peux pas passer après Sean Connery. Quelque soit la somme d’argent que vous m’offrez, je ne jouerai pas Bond.’ » Il a eu bien raison, le père Clint. D'autant qu'il a pu tater de l'espionnage tout seul, dans La Sanction puis Firefox.

mardi 31 août 2010

Taylor, Rod Taylor

Parmi tous les acteurs préssentis pour le rôle de Bond pour Dr No (1962) figurerait Rod Taylor, la vedette de La Machine à remonter le temps, Les Oiseaux ou récemment Inglorious Basterds (dans le rôle de Churchill). C'est en tout cas se qu'affirmait l'acteur au magazine "Starlog" en 1991.

"Le producteur Cubby Broccoli voulait me faire passer un essai pour James Bond, quand il préparait Dr No. J'ai refusé parce que je trouvais cela indigne de moi. Je ne pensais pas que Bond aurait du succès au cinéma. Cela a été une des plus grosses erreurs de ma carrière ! A chaque fois qu'un film de Bond cassait la baraque, je m'arrachais les cheveux ! J'en ai beaucoup ri avec Cubby depuis."


Chose amusante, Rod Taylor a joué en 1965 dans un "anti-James Bond", Le Liquidateur, d'après John Gardner (qui reprendra les romans de 007 dans les 80s). Il y donnait la réplique à Jill St John (Les diamants sont éternels)...

mardi 6 juillet 2010

007 vs. The Beatles (1)


Fin 1962, alors que Bons Baisers de Russie n’est encore qu’un projet, Harry Saltzman et Albert Broccoli cherchent à produire un autre film ensemble. Le premier veut faire Appelez-moi chef (Call Me Bwana, lire ici) avec la star comique Bob Hope, tandis que le second écoute son ami journaliste Donald Zec lui parler d’un groupe de Liverpool : « Ecoute, ce n’est peut-être pas ton rayon, mais quelque chose de fou est en train de se passer dans le monde de la pop, et je vois là une mine d’or encore inexploitée. Je viens d’écrire un article sur un groupe appelé les Beatles. Ce sont quatre espèces de loufoques avec des cheveux longs et un accent de Liverpool. Je t’en parle parce qu’apparemment, nous avons vendu plus d’exemplaires que pour le couronnement de la Reine. Cela ne mérite pas l’Oscar, mais pour toi, c’est le package rêvé : quatre stars en devenir et tout un nouveau public prêt à tuer pour les voir. » Cubby se laisse convaincre mais son associé est loin d’être aussi enthousiaste. « Laisse-moi te poser une question » lui dit Harry. « Tu préfères faire un film avec quatre schnocks aux cheveux longs de Liverpool –comment s’appellent-ils déjà ?

- Les Beatles.

- Les Beatles, dont personne n'a jamais entendu parler, alros que l'on a Bob Hope - BOB HOPE ! - prêt à tourner ?"


Broccoli se range à l’opinion de Saltzman et un an et demi plus tard, les deux hommes assistent au triomphe de Quatre Garçons dans le vent (A Hard Day’s Night) de Richard Lester, distribué par United Artists, tandis que Appelez-moi chef termine péniblement sa course…

vendredi 16 avril 2010

"Tout est dans le poignet..."

Sur les tournages des Bond, Roger Moore et Albert Broccoli faisaient des parties de backgammon. Les sommes en jeu étaient très importantes mais le perdant ne payait jamais, il se contentait d'annuler sa dette en gagnant la partie suivante... On les voit ici sur le tournage de Rien que pour vos yeux (1981). Elle n'est pas magnifique, cette photo ?

vendredi 15 janvier 2010

"Call Me Bwana" à la Cinémathèque

Avant-hier, la Cinémathèque Française a projeté, dans le cadre d'un hommage au réalisateur Gordon Douglas, Appelez-moi chef (Call Me Bwana). Produit en 1963 par Albert Broccoli et Harry Saltzman après Dr No (pour Eon Productions), le film est connu des fans de Bond pour avoir son affiche reproduite sur un mur d'Istanbul dans Bons Baisers de Russie (Krilencu s'échappe par la bouche de Anita Ekberg !). Je me devais donc d'aller le voir !

Le générique est déjà tout un programme : montage de Peter Hunt, scénario de Johanna Harwood, décors de Syd Cain, musique de Monty Norman, effets spéciaux de John Stears, assistant-réalisateur Clive Reed... Et le film est tourné aux studios de Pinewood (en utilisant le bâtiment principal, notamment l'entrée que l'on verra dans Octopussy, lire ici). On est donc en pays de connaissance ! Et ce ne sont pas les seuls éléments bondiens du film...




Une capsule lunaire américaine n'atterrit pas où on l'attendait mais en plein territoire africain hostile. Les deux puissances envoient alors leur meilleur agent pour la retrouver. Les prémisses de Rien que pour vos yeux (1981) ? L'URSS charge une femme de cette mission. La base de L'espion qui m'aimait (1977) ? Les Américains, eux, s'adressent à Mathew Merriwether, grand explorateur, auteur de nombreux livres relatant ses aventures et surnommé "Mr Afrique". Seulement voilà, le bonhomme est un imposteur et n'a jamais mis les pieds en Afrique. Quand la CIA lui demande de partir, il répond: "Pourquoi ne demandez-vous pas à James Bond ?" L'avion en provenance de New York atterrit en Afrique et les techniciens de la tour de contrôle annoncent son arrivée... un plan pris de Dr No !!!



Une autre scène fait une référence directe à Dr No lorsque les espions russes placent une tarentule dans la tente de Merriwether... Les plans de la bestiole montant sur son bras nu sont filmés de la même façon mais Bob Hope coupe court au suspense en la balayant l'araignée du revers de la main. Puis, réalisant qu'il est passé tout près de la mort, il se met à tirer des coups de fusil partout...


Au final, Call Me Bwana est une comédie poussive sans intérêt (hormis les liens avec 007), une locomotive pour le comique américain Bob Hope, alors très populaire. Ce qui est très étonnant, quand on sait que les deux producteurs viennent de révolutionner le cinéma d'aventures pour toujours, un an auparavant...

vendredi 4 décembre 2009

Harry Palmer vs. 007 (1)

"A Cannes, un matricule chasse l'autre. Les agents secrets se suivent et ne se resemblent pas. Après 007, la Croisette a vu débarquer... 000. Autrement dit Michael Caine, l'anti-héros par excellence, le James Bond du pauvre, l'espion qui vous laisse froid. Son arrivée est passée inaperçue." Couvrant le festival de Cannes 1965, le journaliste de "Ciné-Monde" n'y allait pas de main morte avec Michael Caine, venu présenter Ipcress danger immédiat ! Il n'avait peut-être pas tout à fait tort sur le fond, car l'idée du personnage d'Harry Palmer (créé par le romancier Len Deighton) était justement de l'opposer à celui de Bond : plus quotidien, moins fantasque, qui plus est myope. Ce qui ne l'empêchait pas de vivre des aventures périlleuses et haletantes... Après Ipcress, Palmer reviendra dans Mes funérailles à Berlin et Un cerveau d'un milliard de dollars. Comble de l'ironie, ces films étaient produits par Harry Saltzman, le partenaire de Albert Broccoli sur les Bond. "Il voulait conquérir de nouveaux territoires" dit ce dernier. Et il y est arrivé avec succès. Grâce aussi au talent de nombreux membres des équipes des films de Bond. Voyez plutôt :








à suivre...

jeudi 26 novembre 2009

Sherlock Holmes vs. 007 (3)


Lorsque James Bond arrive à l'aéroport de Las Vegas dans Les diamants sont éternels (1971), il est accueilli discrètement par Felix Leiter. Celui-ci fouille le corps de Peter Franks mais ne trouve pas ce qu'il cherche.


-Je renonce, mon vieux ! Je sais que les diamants sont dans le cadavre mais où?


-C'est alimentaire, Docteur Leiter!


Cette réplique, parodiant le célèbre "C'est élémentaire, docteur Watson" (totalement absente des textes de Conan Doyle et inventé par Basil Rathbone), a été écrite par le scénariste Tom Mankiewicz. Mais Albert Broccoli ne l'aimait pas et voulait la couper, prétextant que personne ne la comprendrait. Mankiewicz tint bon et la réplique fut conservée. Le soir de la première, un spectateur au quatrième rang s'exclaffa de rire. Cubby se pencha alors vers son scénariste et lui dit : "Ce doit être un docteur."

lundi 2 novembre 2009

Collins, Lewis Collins...

En 1982, le producteur Euan Lloyd engage l’un des acteurs de la série Les Professionnels, Lewis Collins, pour incarner le rôle d’un officier du SAS dans le film d’action Commando (Who dares wins). Se rappelant comment son ami Terence Young avait transformé le rugueux Sean Connery en espion sophistiqué après l’avoir emmené chez son tailleur et son barbier, Lloyd fait passer Collins par les deux mêmes établissements ! Et voilà le résultat :







Une fois le film terminé (voir mon article sur le tournage), Barbara Broccoli pense que Collins pourrait faire un très bon James Bond et en parle à son père. À l’époque, le producteur fait passer des auditions à de jeunes acteurs, afin de dissuader Roger Moore d’augmenter ses cachets… « Je suis resté dans son bureau cinq minutes, raconte Collins en 1982 au Daily Star, mais cela a été fini pour moi en quelques secondes. J’ai entendu dire depuis qu’il ne m’aimait pas. C’est injuste. Il attend qu’un nouveau Connery passe sa porte et il y en a d’ailleurs quelques uns. Mais je pense qu’il a refermé la porte sur moi. Il m’a trouvé trop agressif. (…) Alors que mon attitude n’était que l’autoprotection. » Euan Lloyd ajoute que Collins s’était présenté au rendez-vous en tenue décontractée (à la Professionnels) et non comme on le voit sur les photos… Dommage, il aurait fait sûrement un excellent 007 !

jeudi 29 janvier 2009

L'oreille de Cubby

Je ne résiste pas au plaisir de reproduire cette anecdote présente dans les mémoires de Roger Moore ("Amicalement Vôtre", l'Archipel) à propos des relations ombrageuses entre Sean Connery et Albert "Cubby" Broccoli.

"Je savais que Sean n'était pas en bons termes avec Cubby . Un article était un jour paru dans la presse dans lequel Sean disait ceci : "Si le cerveau de Cubby prenait feu, je ne lui pisserais même pas dans l'oreille pour éteindre l'incendie." J'avais ensuite tenté de les réconcilier à l'occasion d'une soirée organisée chez moi, à Los Angeles, en les faisant s'asseoir à côté l'un de l'autre avec un verre. Cubby, dont la courtoisie était assez semblale à celle de Don Corleone, demanda ce soir-là à Sean :

-As-tu vraiment affirmé que tu ne me pisserais pas dans l'oreille si mon cerveau était en flammes ? Ça m'a fait beaucoup de peine.
-Cubby, répondit Sean, je serai ravi de te pisser dans l'oreille quand tu voudras.

La conversation s'arrêta là !"