à bientôt !

C'est le temps des vacances mais... "Quantum of Bond" will return !

Correspondances secrètes

Dans Au service secret de sa majesté (1969), James Bond cambriole le bureau de l'avocat Gumbold à Berne et récupère des lettres compromettantes.

9 juin 1969

De Gumbold à Sir Hilary Bray

« Nous avons un précieux client du nom de Ernst Stavro Blofeld. Ce gentleman se présente lui-même comme Balthazar comte de Bleuchamp, convaincu d’être… » (le reste n'est pas visible)

12 juin 1969

De Sir Hilary Bray à Gumbold

« Monsieur Gumbold,

Je vous remercie de votre lettre du 9 juin que j’ai bien reçue.

Quant à votre client Ernst Stavro Blofeld, je suis très heureux d’accepter sa demande et de respecter son vœu de confidentialité.

Il y a plusieurs documents dont j’ai besoin pour mon travail, le premier étant le certificat de naissance de votre client. Egalement tout papier relatif à l’origine de ses parents. »

3 août 1969

De Gumbold à Blofeld

« J’ai transmis à Sir Hilary Bray votre demande concernant les progrès qu’il a fait pour établir votre droit légal quant au titre que vous utilisez désormais.

Quand j’aurai sa réponse, je vous en informerai. »

"Casino royale" à tous les étages

Publié en 1953, Casino Royale n'a été adapté par EON qu'en 2006. Cependant, plusieurs éléments du roman sont présents tout au long de la série.

Dr No (1962) débute par une scène de casino : James Bond se trouve à une table de baccara à une heure avancée de la nuit. Ce qui n'est pas le cas dans le roman original mais bien dans Casino Royale. "L'odeur d'un casino, mélange de fumée et sueur, devient nauséabonde à trois heures du matin..." Autre emprunt au premier roman de Fleming : la présence de Felix Leiter.

Dans le roman, un des hommes de Le Chiffre menace Bond avec une canne qui est en fait une arme à feu. "Le canon était garni intérieurement d'une série de déflecteurs en caoutchouc qui absorbaient la détonation, mais laissaient passer la balle." Dans Le monde ne suffit pas (1999), Valentin Zukovsky en possède une lui-aussi et l'utilise pour aider Bond à se libérer de sa chaise de torture.

Lorsque 007 poursuit Le Chiffre en voiture, celui-ci ouvre un compartiment sous le véhicule qui libère des pointes métalliques. Bond aura le même gadget dans sa BMW dans Demain ne meurt jamais (1997).

La conférence des double-zéro

Dans Opération Tonnerre (1965), James Bond se rend dans la salle des conférences du MI6 où une situation de crise nécessite la présence de "tous les double-zéro présents en Europe", lui explique Miss Moneypenny. Neuf sièges sont pourvus mais un seul plan permet d'entrapercevoir les collègues de 007.

Hormis le fait que l'homme au bouc assis à gauche de Sean Connery ressemble à Ringo Starr (!), tous les autres sont difficilement (et à dessein) identifiables. Il faut se pencher sur des documents d'époque pour en savoir un peu plus, comme cette photo issue du magazine édité par Corgi en 1965 :

Malgré les bandeaux noirs sur leurs yeux, on remarque un homme plutôt âgé ainsi qu'une femme ! Y'a-t-il parmi eux Bill Fairbanks, alias 002, l'agent qui sera tué à Beyrouth en 1969 (information donnée dans L'Homme au pistolet d'or) ? Allez savoir...

L'homme à la droite de Bond, qui est caché dans le film, est joué par l'acteur anglais Peter Roy. Il vend aujourd'hui ses autographes dans les conventions et signe "006". 006 ? Bond étant à la septième place, on pourrait supposer qu'il s'agit plutôt de 008 (celui-là même qui aurait remplacé Bond si Goldfinger l'avait tué, comme il l'affirmait sur la table du laser ?).