En 1997, Raymond Benson reprend l'écriture des romans de James Bond et débute avec Jour J moins dix (Zero Minus Ten). La même année, il est l'auteur de la novélisation de Demain ne meurt jamais. Le livre suit fidèlement le film mais avec, comme souvent, des différences ou des précisions supplémentaires. Ainsi, Benson nous raconte-t-il en détail la biographie d'Elliot Carver.
Né à Hong Kong, Elliot Carver a été élevé par des Chinois. En 1974, alors qu'il est un jeune et populaire présentateur télé, il apprend de son père adoptif que son véritable père n'est autre que Lord Roverman, un magnat de la presse britannique. Elliot est le fruit d'une "union" du grand homme avec une prostituée allemande qui est morte en couche.
"Il pensait très souvent à son père et aux énormes opportunités de richesse et de travail qu'il représentait de par sa position. Pourquoi ne pourrait-il pas profiter de l'empire édifié par son père? Que ne pourrait-il donc pas faire, lui, Elliot Carver, avec une puissance comme celle-là? Il pouvait parfaitement réussir à donner naissance à quelque chose de plus gros, de plus puissant et de plus important."
Il se rend à Londres et demande sa collaboration à un escroc, Hans Kriegler, qui charge un jeune homme prometteur, Stamper, de suivre les allées et venues de Lord Roverman. Il découvre que le grand homme aime se déguiser en collégienne et se faire fouetter par une prostituée... Un chantage est alors mis en place: son testament devra être modifié en faveur de son fils illégitime où des photos seront livrées à sa famille et à la presse. Le magnat accepte mais tout n'est pas terminé. Stamper tue sa maîtresse et l'oblige à se suicider.
"Elliot Carver devint ainsi l'un des plus riches magnats de la presse avant l'âge de trente ans. Ce ne fut plus qu'une question de temps pour qu'il jette alors les bases d'une entreprise globale de communications et de médias, et fonde ainsi le Carver Media Group Nertwork."
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