Fin 1962, alors que Bons Baisers de Russie n’est encore qu’un projet, Harry Saltzman et Albert Broccoli cherchent à produire un autre film ensemble. Le premier veut faire Appelez-moi chef (Call Me Bwana, lire ici) avec la star comique Bob Hope, tandis que le second écoute son ami journaliste Donald Zec lui parler d’un groupe de Liverpool : « Ecoute, ce n’est peut-être pas ton rayon, mais quelque chose de fou est en train de se passer dans le monde de la pop, et je vois là une mine d’or encore inexploitée. Je viens d’écrire un article sur un groupe appelé les Beatles. Ce sont quatre espèces de loufoques avec des cheveux longs et un accent de Liverpool. Je t’en parle parce qu’apparemment, nous avons vendu plus d’exemplaires que pour le couronnement de
- Les Beatles, dont personne n'a jamais entendu parler, alros que l'on a Bob Hope - BOB HOPE ! - prêt à tourner ?"
Broccoli se range à l’opinion de Saltzman et un an et demi plus tard, les deux hommes assistent au triomphe de Quatre Garçons dans le vent (A Hard Day’s Night) de Richard Lester, distribué par United Artists, tandis que Appelez-moi chef termine péniblement sa course…
2 commentaires:
Ils n'ont pas raté le coche à moitié !
Mais bon, ils ont quand même eu leur part de réussite avec Bond.
Ben dis donc... entre cette histoire, et la réplique de Goldfinger "c'est comme écouter les Beatles sans boules quiès", c'est une grande histoire d'amour entre Eon et les Fab Four... Pas rancunier Paul, d'avoir écrit la chanson titre de Live and Let Die...
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