Le 28 octobre 1965, alors que Les Tribulations d'un Chinois en Chine et Quoi de neuf Pussy Cat ? vont bientôt sortir sur les écrans français, l'émission "Dim, Dam, Dom" décide d'évoquer Ursula Andress, mais sous un angle particulier. Il est en effet demandé à Salvador Dali de parler de l'actrice suisse... Alors que Dr No est projeté sur lui (un hommage au générique de Goldfinger ?), l'artiste se lance dans un délire dont il a le secret :
"Dali n'aime exclusivement qu'une seule femme, ma femme Gala. Mais je considère que Ursula possède le squelette de meilleure qualité que j'ai jamais pu encore observer. Et c'est une des raisons pour lesquelles je vais dépenser pour la possible congélation de Ursula. Son squelette, et surtout son visage et ses dents (que l'on voit en transparence à travers ses lèvres) sont tellement aptes à l'hibernation qu'ils devraient être à l'intérieur d'un diamant jonquille. D'après le génie de Raymond Roussel, le plus grand poète qui a jamais existé, on pourrait conclure qu'à l'intérieur des reflets de tout diamant jonquille qui se respecte, il devrait se produire l'apparition du squelette super gai et nécrophilique en même temps de Ursula."
"Heureusement, Le Corbusier étant mort, ce qui coïncide avec le dernier triomphe de Mao Tsé Tong, il y a la possibilité que Ursula devienne un être tout à fait moderne mais qui aura dépassé l'époque du ciment armé et qui puisse intégrer d'une façon, presque dans une mutation génétique, les ordinateurs cybernétiques. Maintenant, je crois que ce qui est nécessaire du point de vue magique, c'est qu'on arrange la rencontre physique, réelle entre Ursula et le divin Dali. Je suis sûr que quand je la rencontrerai, je lui ferais prononcer le mot "cybernétique" et ce sera parfaitement adéquat à ses dents."
2 commentaires:
comprenne qui pourra!
Surréaliste jusque dans ses propos !^^
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