lundi 30 novembre 2009

Une couverture rien que pour nos yeux

En 1981, Marvel publie une adaptation en comic book de Rien que pour vos yeux de piètre mémoire.


La BD sera traduite en français par Dynamisme Presse Edition (qui la couplera avec les textes de l'Annual anglais consacré au film). L'attraît de cette édition est sa couverture, version soignée et améliorée de l'originale.


vendredi 27 novembre 2009

Baigne-toi un autre jour

La scène de Meurs un autre jour (2002) où Miranda sauve Bond, poursuivi par les gardes de Graves, en l’attirant contre elle, a été tournée en remplacement d’une autre, dont le ton comique et grivois ne plaisait plus au réalisateur Lee Tamahori. « Bond et Miranda s’embrassaient langoureusement dans un bain à remous, explique le scénariste Neal Purvis. Nous avons pensé qu’elle nuirait au rythme de l’ensemble. Tournée sur un fond vert, nous n’avons même pas cru bon de faire le travail d’incrustation nécessaire pour qu’elle soit intégrée au montage final. » (in "Home Ciné DVD")


Mais cette scène ne faisait-elle simplement pas trop référence à celle de Dangereusement Vôtre (1985), où Bond et Pola Ivanovna se retrouvaient dans un jacuzzi ?


jeudi 26 novembre 2009

Sherlock Holmes vs. 007 (3)


Lorsque James Bond arrive à l'aéroport de Las Vegas dans Les diamants sont éternels (1971), il est accueilli discrètement par Felix Leiter. Celui-ci fouille le corps de Peter Franks mais ne trouve pas ce qu'il cherche.


-Je renonce, mon vieux ! Je sais que les diamants sont dans le cadavre mais où?


-C'est alimentaire, Docteur Leiter!


Cette réplique, parodiant le célèbre "C'est élémentaire, docteur Watson" (totalement absente des textes de Conan Doyle et inventé par Basil Rathbone), a été écrite par le scénariste Tom Mankiewicz. Mais Albert Broccoli ne l'aimait pas et voulait la couper, prétextant que personne ne la comprendrait. Mankiewicz tint bon et la réplique fut conservée. Le soir de la première, un spectateur au quatrième rang s'exclaffa de rire. Cubby se pencha alors vers son scénariste et lui dit : "Ce doit être un docteur."

mercredi 25 novembre 2009

Sherlock Holmes vs. 007 (2)

Après quelques films moyens (Le Veinard, L'Exécuteur) et avant de tourner son meilleur Bond (L'espion qui m'aimait), Roger Moore interprète en 1976 le rôle du célèbre détective dans le téléfilm Sherlock Holmes à New York. Le résultat est loin d'être brillant mais permet quand même la réunion de James Bond et John Steed, pusique Patrick Macnee joue le rôle de Watson. Les deux acteurs se retrouveront bien sûr sur Dangereusement Vôtre (1985). Moriarty est joué par John Huston , qui fut "M" dans Casino Royale (1967) ! Quand au scénario où il est question du vol d'une importante réserve d'or, il n'est pas sans rappeler celui de Goldfinger (1964)...

mardi 24 novembre 2009

Sherlock Holmes vs. 007 (1)



La vie privée de Sherlock Holmes de Bily Wilder (1970) dont plusieurs longues séquences ont été coupées au montage, commençait à l'origine dans une banque londonienne. Un des descendants du docteur Watson (Colin Blakely) était reçu par le directeur (John Williams), qui devait lui transmettre des documents inédits. Or, ce dernier était également président de la Sherlock Holmes Society, dont l'afflux de nombreux membres était constant.


"J'ose dire que c'est en réaction à ce type des services secrets. Celui avec le torse velu, quel est son numéro, déjà?

-Vous voulez dire 007? James Bond?

-C'est ça! Pas tout à fait mon idée d'un gentleman.

-Ils ont projeté Goldfinger dans l'avion. J'ai vraiment apprécié.

-C'est zéro. Du sensationnalisme bon marché !"


Le directeur se gaussait ensuite des gadgets de 007, leur préférant l'univers mystérieux de Sherlock Holmes... La séquence est définitivement perdue mais le texte et quelques photos sont disponibles sur les suppléments du DVD zone 1 (MGM/UA). A noter que l'interprète de Holmes, le shakespearien Robert Stephens, n'est autre que le père de Toby Stephens (Gustav Graves dans Meurs un autre jour).

lundi 23 novembre 2009

Bond est-il un "expert" ?

Et si le scénario de GoldenEye (1995) s'inspirait de celui des Experts (1992), le thriller post-guerre froide de Phil Alden Robinson avec Sidney Poitier et Robert Redford ? Les deux films commencent par une opération menée par deux hommes (Bishop/Cosmo, Bond/Trevelyan) se déroulant dans le passé. Les choses tournent mal : Cosmo est arrêté par la police et mourra en prison ; Trevelyan est tué par le général Ourumov.

De nos jours, le héros est impliqué dans une affaire complexe et s'associe à un ancien agent soviétique de sa connaissance.






L'homme qui tire les ficelles n'est autre que l'ami mort, miraculeusement revenu de l'au-delà...




Son but est d'anéantir totalement le système informatique du monde / de la Grande-Bretagne.

vendredi 20 novembre 2009

L'oeil (d'or ?) de Di Marco

En 1995, "Le Monde" a demandé au prolifique dessinateur Angelo Di Marco (connu notamment pour ses couvertures de la revue "Détective") d'illustrer la critique de GoldenEye. Observez le visage "épanoui" de Xenia...


jeudi 19 novembre 2009

Ô mon bateau !!!!

En 1999, la firme Sunseeker faisait la promotion de son Superhawk 34, piloté par "la fille aux cigares" dans la séquence prégénérique du Monde ne suffit pas.

mercredi 18 novembre 2009

007 vs. Jason Bourne

La trilogie des Jason Bourne, librement adaptée des romans de Robert Ludlum, a relancé le film d'espionnage de façon spectaculaire et donné lieu à de fréquentes comparaisons avec Bond, le plus souvent au détriment de ce dernier. Pourtant, l'idée même du personnage vient de... Ian Fleming.


On se souvient, en effet, comment à la fin de On ne vit que deux fois, 007 devenait amnésique à la suite d'un violent coup à la tête porté par son ennemi mortel Ernst Stavro Blofeld. « Il ne se souvenait pas. Il ne se souvenait de rien, si ce n’est du visage de son ennemi et de l’effort désespéré qu’il avait fait pour le tuer. » Il partait ensuite pour la Russie, convaincu que son passé y était lié...


Sa quête d'identité était cependant moins longue et mouvementée que celle de Bourne, car le KGB lui mettait la main dessus et lui faisait subir un lavage de cerveau pour le conditionner à tuer "M" (au début de L’Homme au pistolet d’or).

mardi 17 novembre 2009

Frankenstein 007

En décembre 1997, à l'occasion d'une "nuit James Bond" sur Cinétoile, le supplément câble-satellite de "Télérama" proposait cette couverture "monstrueuse"...

lundi 16 novembre 2009

Du pétrole à Pinewood ?

Certains effets spéciaux du Monde ne suffit pas (1999) sont très réussis, particulièrement les miniatures réalisées par Paul Wilson. Pour le plan où Bond traverse un champ de derricks décrépis au volant de sa BMW, la production n'a pas pu trouver de lieu propice et tout a été construit en maquettes aux studios Pinewood.


On reconnaît en haut à gauche l'arrière du "007 Stage".



"La BMW de Bond était un superbe modèle réduit radiocommandé dont les suspensions reproduisaient exactement les oscillations d'une vraie caisse. A l'intérieur se trouvait un mini-Brosnan !"



(source: "S.F.X." n°77)

vendredi 13 novembre 2009

Milton Reid, l'âme damnée

Ancien catcheur, Milton Reid est né d'un père écossais et d'une mère indienne. Il a été un des gardes du Docteur No...


... un des protecteurs de Mata-Bond dans Casino Royale (1967)...



... et Sandor, l'homme de main de Stromberg dans L'espion qui m'aimait (1977).


jeudi 12 novembre 2009

007 au secours de RTL

Fin 1995, alors que GoldenEye sort sur les écrans, la radio RTL s'enorgueillit de ses bons résultats et utilise l'image de Bond pour le faire savoir.


mercredi 11 novembre 2009

Ça plane pour lui !

Dans Vivre et laisser mourir (1973), James Bond s'introduit sur l'île du Dr Kananga à l'aide d'un delta-plane tiré depuis un bateau.




Cette idée était déjà présente dans le comic strip Double Jeopardy écrit par Jim Lawrence et dessiné par Yaroslav Horak, publié dans le Daily Express en 1971, soit deux ans avant le film.



mardi 10 novembre 2009

Gogol et son double

Lorsque Pola Ivanova fausse compagnie à Bond dans Dangereusement vôtre (1985), elle rejoint le général Gogol qui l'attend dans sa voiture en face des bains japonais. Mais à y bien regarder, ce n'est pas Walter Gotell, l'interprète du chef du KGB depuis L'espion qui m'aimait (1977), mais bien une doublure.

Gotell réapparait dans les gros plans. Sans doute n'était-il pas présent à San Francisco et a-t-il tourné sa scène à Pinewood.


Résultats du concours

Le concours est terminé. La réponse était : Rien que pour vos yeux.


Merci à ceux qui ont participé (et à leurs encouragements) et bravo à Pierre H., qui a été le premier à trouver la bonne réponse.

lundi 9 novembre 2009

Concours !!!

Pour célébrer son premier anniversaire, "Quantum of Bond" organise un concours. Le premier d'entre vous capable de me dire sur quel tournage a été prise cette photo aura gagné !



Indice : l'acteur filmé en travelling que j'ai soigneusement caché est bien James Bond en personne.

A gagner: Le numéro spécial "Demain ne meurt jamais" du "Journal du Dimanche" (8 pages), un "Cinémonde" de 1964 avec un bel article sur Goldfinger, et la BD "Serpent's tooth" (en anglais) en trois parties.

Marche à suivre: envoyez la réponse par e-mail à cette adresse quantumofbondblog@yahoo.fr

dimanche 8 novembre 2009

Un nouveau C.O.B.R.A.S.


Le blog Illustrated 007, spécialisé dans les réprésentations dessinées de James Bond, vient de rejoindre le groupe des C.O.B.R.A.S. (Coalition Of Bloggers wRiting About SPies). Bienvenue !

samedi 7 novembre 2009

Le nouvel "Archives 007" spécial OHMSS



Le Club James Bond France publie ce mois-ci un numéro spécial de sa revue "Archives 007" consacré à Au service secret de sa majesté (1969) pour célébrer le 40ème anniversaire du film. Avec une magnifique couverture de Jeff Marshall, ce volume luxueux en grand format (25 X 35 cm) comprend 64 pages. Le tout en couleur dans une édition numérotée et limitée avec des photos jamais publiées. Le roman de Fleming, le tournage du film, le parcours de George Lazenby, les adaptations dessinées, la musique, etc.

Ce numéro exceptionnel est en précommande au prix de 45€ pour la France et 60€ pour l'étranger & les Dom Tom. Pour tout savoir sur le paiement, voir le site du club.

vendredi 6 novembre 2009

La guerre des papys

En 1983, la "Guerre des Bond" fait rage... enfin, dans la tête des journalistes, car les fans, eux, sont ravis de voir la même année Jamais plus jamais et Octopussy ! Le magazine "Métal Hurlant" s'amuse de cet événement médiatique en mettant en avant l'âge de MM. Connery et Moore...


jeudi 5 novembre 2009

007 vs. Jean Van Hamme (3)

Dans le 14ème album de XIII, "Secret Défense", le scénariste revendique un emprunt ironique à la série. "J'ai glissé une scène typiquement dans le style "James Bond", en précisant expressément cette référence dans le scénario. XIII, qui allait se faire descendre discrètement par les hommes de la NSA, est enlevé en hélicoptère par de faux agents du FBI. Il est assommé et se réveille dans une cabine de bateau où une sorte de maître d'hôtel lui apporte "des cachets d'aspirine pour le mal de tête de Monsieur" et lui enjoint de revêtir un smoking préparé à sa mesure dans une armoire. Il ajoute "Le dîner sera prêt dans trois quarts d'heure. Soyez à l'heure, Madame n'aime pas attendre." J'avais envie de faire ce truc typiquement "James Bond". Je reconnais que ce n'est pas dans la note habituelle de XIII." (in "A propos de XIII", Nautilus éditions) Cette scène est visiblement empruntée à Octopussy (1983), quand Bond se réveille chez Kamal Khan.



A noter que Caterina Murino (Solange dans Casino Royale) joue dans la mini-série XIII.



mercredi 4 novembre 2009

007 vs. Jean Van Hamme (2)

Dans "Le Groupe W", Largo Winch hérite du colossal empire financier créé par son père Nerio, ainsi que de sa secrétaire... une certaine Miss Pennywinkle (une vieille fille plutôt pimpèche) ! Largo s'amuse à l'appeler Penny, ce qui a le don de l'énerver.

Un peu plus tard, lors d'un flash-back, Nerio Winch fait découvrir à son fils adoptif l'île privée de Sarjevane, quelque part dans l'Adriatique. Van Hamme s'amuse alors à glisser un clin d'oeil à 007.


à suivre...

mardi 3 novembre 2009

007 vs. Jean Van Hamme (1)

Le scénariste belge de bandes dessinées Jean Van Hamme a oeuvré dans des genres bien différents (Thorgal, XIII, Les Maîtres de l'orge...), mais s'est régulièrement amusé à faire référence aux films de James Bond, qu'il apprécie particulièrement.




En 1979, il lance la série Arlequin (sur une proposition du dessinateur Dany), qui met en scène un aventurier gascon (!), à la tête du "service secret privé de contre-espionnage et d'anti-sabotage" de la chaîne hôtelière Paradise Inc. Ce personnage à l'identité secrète "aime l'humour, le champagne millésimé et les déguisements farfelus". On est effectivement en plein James Bond, même si Jean Van Hamme précise : "Nous avons voulu faire une série dans le style désinvolte d'Amicalement Vôtre (The Persuaders) : un fond d'histoire réaliste mais avec des personnages qui ne prennent rien au sérieux." (in Auracan n°13)



Dans "L'As, le roi, la dame et le valet", Arlequin affronte son adversaire (un homme masqué et muet cloué sur une chaise roulante) au baccara, un terrain de jeu bien connu des fans de 007... Et tel Ian Fleming dans Casino Royale, Van Hamme en explique les règles au lecteur.




à suivre...

lundi 2 novembre 2009

Collins, Lewis Collins...

En 1982, le producteur Euan Lloyd engage l’un des acteurs de la série Les Professionnels, Lewis Collins, pour incarner le rôle d’un officier du SAS dans le film d’action Commando (Who dares wins). Se rappelant comment son ami Terence Young avait transformé le rugueux Sean Connery en espion sophistiqué après l’avoir emmené chez son tailleur et son barbier, Lloyd fait passer Collins par les deux mêmes établissements ! Et voilà le résultat :







Une fois le film terminé (voir mon article sur le tournage), Barbara Broccoli pense que Collins pourrait faire un très bon James Bond et en parle à son père. À l’époque, le producteur fait passer des auditions à de jeunes acteurs, afin de dissuader Roger Moore d’augmenter ses cachets… « Je suis resté dans son bureau cinq minutes, raconte Collins en 1982 au Daily Star, mais cela a été fini pour moi en quelques secondes. J’ai entendu dire depuis qu’il ne m’aimait pas. C’est injuste. Il attend qu’un nouveau Connery passe sa porte et il y en a d’ailleurs quelques uns. Mais je pense qu’il a refermé la porte sur moi. Il m’a trouvé trop agressif. (…) Alors que mon attitude n’était que l’autoprotection. » Euan Lloyd ajoute que Collins s’était présenté au rendez-vous en tenue décontractée (à la Professionnels) et non comme on le voit sur les photos… Dommage, il aurait fait sûrement un excellent 007 !