mardi 29 septembre 2009

Les espions font du ski

Dans Le monde ne suffit pas (1999), James Bond et Elektra King décident de faire du ski...


Un petit air de déjà vu, non ?

(David Niven et Claudia Cardinale dans La Panthère Rose).

vendredi 25 septembre 2009

La bague de Blofeld

Dans Bons Baisers de Russie (1963), Blofeld dirige les opérations visant à récupérer le Lektor et à discréditer Bond depuis son yacht ancré au large de Venise. On ne voit de lui que ses mains caressant un chat blanc. Il porte une bague représentant une pieuvre, le symbole du SPECTRE (que Largo et Fiona Volpe porteront également dans Opération Tonnerre). Et à bien l'observer, ce bijoux est plutôt capricieux... Il passe de l'auriculaire gauche...


... à l'auriculaire droit !


jeudi 24 septembre 2009

Un prophète ne meurt que deux fois


Dans l'excellent Un prophète de Jacques Audiard, le personnage principal reçoit dans sa cellule un DVD de On ne vit que deux fois (1967)... Le menu s'affiche puis une vidéo cachée de ses potes trafiquants apparaît. Fin de la parenthèse James Bond. Mais quelle ne fut pas ma surprise de découvrir au générique de fin le copyright suivant : "On ne meurt que deux fois" @ 1967 United Artists. "Quelle erreur !" me dis-je, consterné. Puis, en réfléchissant mieux... On ne meurt que deux fois est le dernier film dialogué par Michel Audiard, le père de Jacques. Est-ce un hommage (bien maladroit, car un copyright se doit d'être précis) ou une erreur due justement à cette filiation (si tant est que Jacques Audiard s'occupe lui-même du générique de fin...). Mystère...

mercredi 23 septembre 2009

Dur comme un rock

Dans On ne vit que deux fois (1967), Bond se bat la nuit dans le bureau de Osato avec un homme de main japonais.



La brute était en réalité jouée par un Hawaïen, le catcheur Peter Fanene Maiva, qui n'est autre que le grand-père de... Dwayne Johnson, alias "The Rock"!


mardi 22 septembre 2009

"Goooldfiiiiinngerrrrr !!"

Allez, juste pour le plaisir des yeux...





lundi 21 septembre 2009

Bondage

Après avoir remporté la partie de poker dans Casino Royale (2006), Bond se lance à la poursuite des ravisseurs de Vesper au volant de son Aston Martin. Soudain, il aperçoit dans la lumière de ses phares le corps ligoté de la jeune femme au milieu de la route et fait une embardée qui l'entraîne dans une série de tonneaux.




Dans le roman, Le Chiffre immobilise la voiture de 007 en semant des pointes d'acier (une idée reprise dans Demain ne meurt jamais (1997), lire ici). L'idée du film, elle, vient certainement du roman L'Homme au pistolet d'or où Scaramanaga attache sur une voie ferrée Mary Goodnight. Bond ne peut malheureusement pas arrêter la locomotive... mais il s'agissait en réalité d'un mannequin.

vendredi 18 septembre 2009

"I'm just a professional doing a job !"


Pour interpréter le docteur Kaufman, le tueur responsable de la mort de Paris dans Demain ne meurt jamais (1997), Vincent Schiavelli est venu sur le plateau avec quelques idées. « Le personnage du Dr Kaufman est, comme Bond, très raffiné. Ils vivent dans le même univers. J’ai donc pensé que Kaufman devait faire des confidences à Bond. Je me souviens, bien que les personnages soient différents, que dans le film Les Trois Jours du Condor, le personnage de tueur incarné par Max Von Sydow discute avec Robert Redford. C’est juste un professionnel, qui parle sans émotion, sans peur ni menace, simplement normalement. Ils sont tous deux au même niveau. » (in "Archives 007" n°3-janvier 2003)



Max Von Sydow sera plus tard, bien entendu, Blofeld dans Jamais plus jamais (1983).

jeudi 17 septembre 2009

"Shamelady"

En 2007, mon ami Eric Saussine terminait après trois ans de travail Shamelady, un "fan film" de James Bond... Mais attention ! Pas un petit film de 10 minutes tourné dans une cuisine, comme on en voit à la douzaine sur le net. Non, un "vrai" fan film de 50 minutes avec un casino, un château, une Aston Martin DB5, des avions, etc.



Je vous le conseille ! On ne le trouve plus sur youtube mais il peut être téléchargé directement à cette adresse. Pour vous donner une idée :









mercredi 16 septembre 2009

L'expo Fleming

En 2008, je me suis rendu à l'exposition du centenaire de la naissance de Ian Fleming à l'Imperial War Museum de Londres.





De nombreux "props" étaient exposés et pas des moindres.




Les chaussures de Risa Klebb dans Bons baisers de Russie (1963).


La chemise tâchée de sang de Bond dans Casino Royale (2006).


En vrac : le bâton de ski de L'espion qui m'aimait (1977), la pendule de l'avion de Goldfinger (1964), le cigare à oxygène de Opération Tonnerre (1965), le rétro de Vivre et laisser mourir (1973), l'étui à cigarettes de On ne vit que deux fois (1967)...


Le pistolet d'or (évidemment !).


Le réacteur dorsal de Opération tonnerre (1965).

mardi 15 septembre 2009

Dangereux Dudley

En 1981, Polygram Pictures annonce le tournage de Dangerously, une "caper-comedy" (un film de casse comique) écrite par le duo de scénaristes Jim Cash et Jack Epps (futurs auteurs de Top Gun). Dudley Moore devait en être la vedette mais le film est finalement tombé à l'eau. Reste une belle affiche...


lundi 14 septembre 2009

Recyclage de décor

Alors que la variété des décors est une des marque distinctives de la série des Bond, un même lieu a été utilisé à peu d'années d'intervalles... Le Reform Club de Londres apparaît ainsi dans Meurs un autre jour (2002)...


... et préfigure le hall du Foreign Office dans Quantum of Solace (2008).

vendredi 11 septembre 2009

Mission Epargne

La caisse d'épargne allemande, la Sparkasse, a lancé cet été une campagne de publicité pour des produits financiers intitulée "Mission Finanz-Check". Des affiches et surtout un spot parodiaient l'univers de Bond de façon réjouissante.



Le spot (très "Austin Powers") est interprété par l'acteur Jürgen Vogel, très célèbre Outre-Rhin. A voir en cliquant ici.

jeudi 10 septembre 2009

L'espion qui s'était fait tatouer

Dans sa jeunesse, Sean Connery s'est fait faire deux tatouages sur les avant-bras: "Mum & Dad" et "Scotland Forever". On peut les voir assez clairement dans Dr No (1962)...

... mais ils sont (plus ou moins bien) dissimulés avec du maquillage sombre dans Goldfinger (1964).

Dans Jamais plus jamais (1983), en revanche, Connery a semble-t-il décidé de ne plus les cacher...

mercredi 9 septembre 2009

A quoi ressemble un Lektor ?

Dans Bons Baisers de Russie (1963), le MI-6 accepte de plonger tête baissée dans le piège qui est tendu par le SPECTRE, à savoir envoyer James Bond à Istanbul récupérer le Lektor, une machine de déchiffrement. A quoi cela ressemble-t-il ? Selon Tatiana Romanova, "ça a l'air d'une machine à écrire, environ 10 kg, dans une mallette marron. C'est inséré dans une rainure et le message apparaît sur une bande papier d'une autre rainure de l'autre côté." Elle parle aussi de "plusieurs disques perforés en cuivre avec une petite lumière". Mais ce qui représente le moteur de l'histoire est en réalité secondaire et on ne peut apercevoir cette machine que très brièvement, lorsque Bond la vole au Consulat.



mardi 8 septembre 2009

Le gilet magique

Casino Royale (2006) se termine par ce plan de Bond qui vient de tirer sur M. White.



Quantum of Solace (2008) démarre aussitôt après. Bond met White dans le coffre de son Aston Martin et est poursuivi par les hommes de Quantum. Une fois arrivé à Sienne, il sort et on découvre qu'il a enlevé... son gilet ! Etonnant, non ?



lundi 7 septembre 2009

Voici ma carte !

Dans Quantum of Solace (2008), James Bond tend sa carte de visite à l'un des hommes de main de Dominic Greene à Haïti.





Son pseudonyme est R. Sterling, autrement dit Robert Sterling, le nom qu'il avait utilisé pour approcher Karl Stromberg dans sa base marine dans L'espion qui m'aimait (1977). Quant à l'adresse exacte, il s'agit de : unit 1D lock 71, 413 Longstream Road, London. Or, il semblerait que la Longstream Road n'existe pas à Londres...

vendredi 4 septembre 2009

Bons baisers de Bregenz (3)

En visitant le Festspielhaus (que l'on peut parcourir librement de long en large), il est bien difficile de ne pas tomber sur James Bond, tant le souvenir du tournage de Quantum of SOlace (2008) est entretenu. Outre l'exposition, on trouve un panneau reproduisant une photo de l'oeil géant de la Tosca avec une silhouette en bois de Daniel Craig où l'on peut passer sa tête...




Un prospectus intitulé "Auf den spuren von James Bond" ("Sur les traces de James Bond") est disponible et évoque les différentes étapes de la préparation du tournage, des premiers contacts en avril 2007 jusqu'à la sortie du film en novembre 2008. Une phrase de Barbara Broccoli est citée: "La tradition des films de James Bond est de montrer aux spectateurs les plus intéressants et les plus beaux endroits du monde." Mission réussie !
Un James Bond Tour est également organisé (à des dates très précises) dans les rues de Bregenz et à l'intérieur de l'opéra.


jeudi 3 septembre 2009

Bons baisers de Bregenz (2)

A l'intérieur du Festspielhaus, sous le grand escalier, se trouve une salle d'exposition consacrée au tournage de Quantum of Solace (2008).






à suivre...

mercredi 2 septembre 2009

Bons baisers de Bregenz (1)



Profitant de mes vacances sur le lac de Constance, j'ai pu me rendre en bateau à Bregenz en Autriche, où ont été tournées les scènes d'opéra de Quantum of Solace (2008). Le Festspielhaus donnant sur le lac, il est visible en arrivant au port. L'oeil géant de la Tosca a laissé la place aux pieds de la statue de la liberté et à des grues qui font partie du décor (si, si !), pour "Aïda". L'entrée du bâtiment est surplombée par cet étonnant cube...


... d'où tombe l'agent de la Special Branch après son entretien musclé avec Bond.


Les loges privées se trouvent au-dessus des gradins. Celle de Dominic Greene est à l'extrême droite...




L'escalier par lequel Greene et ses hommes quittent l'opéra et tombent sur Bond...





à suivre...