lundi 31 mai 2010

Naked (Bond) Girl

Maud Adams est la seule Bond Girl a être apparue dans deux films de la série (tout au moins dans un rôle important). Mais n'est-elle pas aussi la seule Bond Girl à être apparue également... nue à deux reprises ? Rappelez-vous, dans L'homme au pistolet d'or (1974), 007 pénètre dans sa salle de bains alors qu'elle prend une douche...





Et dans Octopussy (1983), Bond la regarde de loin sortir du bain dans le plus simple appareil. Mais là, il s'agit peut-être d'une doublure... Mais est-ce vraiment important? Pourvu qu'on ait l'ivresse...


mercredi 26 mai 2010

Le dossier Gala Brand

A l'origine, le personnage de Miranda Frost incarné par Rosamund Pike dans Meurs un autre jour (2002) devait être Gala Brand, la partenaire de Bond dans le roman Moonraker (ou Entourloupe dans l'azimuth en français). Mais les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade y ont finalement renoncé : "En retravaillant l'intrigue, on s'est rendu compte qu'elle ne ressemblait plus à Gala Brand. Alors, on l'a appelée Miranda Frost." En effet, Frost est un agent double, au contraire de Brand. La décision a dû être prise très peu de temps avant le début du tournage, car des documents du MI6 au nom de Gala Brand ont été conçus par le service des accessoires...



Ces documents sont exposés (sans indication du titre du film, par ailleurs) au Movieum de Londres. Ce rapport top-secret indique qu'un micro a été trouvé sous un tapis à 10 Downing Street et que Gala Brand a enquêté et remonté la piste jusqu'à l'Afghan Hasal Halilailaba. C'est bien ce document que l'on voit à l'écran sur le bureau de M (au nom de Miranda Frost, cette fois).


Un autre dossier confidentiel est exposé mais n'a pas été filmé. Il s'agit d'un rapport sur les différentes menaces que représente l'uranium.





mardi 25 mai 2010

"Dr No" vs. "Live & let die"

Pour le premier Bond de Roger Moore, Vivre et laisser mourir (1973), il semble évident que les auteurs se sont inspirés du premier film de Sean Connery, Dr No (1962). Des agents britanniques sont tués, et M demande à Bond d'aller enquêter...



Le méchant utilise la superstition de la population pour éloigner les curieux. Le dragon pour le docteur No, le vaudou pour le docteur Kananga (deux docteurs, tiens !).




Un animal venimeux est introduit dans la chambre de Bond (une araignée, un serpent).


On voit 007 dans son appartement...


Bond collabore avec Quarrel... puis avec son fils !



Et les deux films ont été en partie tournés en Jamaïque.

lundi 24 mai 2010

Le détail qui tue

Dans les années 60, les photos d'exploitation étaient sélectionnées par les distributeurs de chaque pays parmi les photos de tournages. Et parfois, leur choix se faisait à la va-vite...


Sur cette photo allemande de Dr No (1962), Bond est censé se battre avec le faux chauffeur du gouveneur incarné par Reggie Carter. Or, il s'agit bien du cascadeur Bob Simmons !



Sur une des photos françaises d'Opération Tonnerre (1965), on voit clairement à gauche un projecteur... Ah, mais alors! cette scène aurait été tournée en studio ?!?

vendredi 21 mai 2010

Sophie Marceau à Pinewood

Barbara Bach avait posé dans les jardins des studios Pinewood (lire ici), Sophie Marceau, elle, est restée sur la terrasse du bâtiment principal pour se faire photographier par Keith Hamshere lors de la promotion du Monde ne suffit pas (1999).


On aperçoit cet endroit dans le prégénérique de Bons Baisers de Russie (1963), la "mansion" représente le QG du S.P.E.C.T.R.E.


jeudi 20 mai 2010

Bons baisers de Londres (4)

Suite de la visite au Movieum de Londres, avec ces papiers de la fabrique de caviar de Zukovsky dans Le monde ne suffit pas (1999)...




... le canot pneumatique de Bond et Wai Lin dans Demain ne meurt jamais (1997)...



... un siège du vaisseau furtif d'Eliott Carver dans le même film...



... et des claps qui parlent d'eux-mêmes.



mercredi 19 mai 2010

Bons baisers de Londres (3)

Le London Film Museum, plus communément appelé Movieum, se trouve sur les bords de la Tamise, à County Hall, à deux pas du London Eye, la gigantesque grande roue. Un peu fourre-tout, sans doute, mais passionnant. On y trouve les armures de Excalibur, des maquettes des Thunderbirds, le costume de Austin Powers, un Terminator et, bien sûr, pas mal d'accessoires en tous genres issus des James Bond. Ainsi, la "Petite Nellie" de On ne vit que deux fois (1967)...


... le "jet pack" de Opération Tonnerre (1965)...


... une navette de Moonraker (1979)...


... le poignard de la mallette de Bons Baisers de Russie (1963)...


à suivre...

mardi 18 mai 2010

Bons baisers de Londres (2)

Lorsque James Bond revient à Londres dans Meurs un autre jour (2002), il retrouve M à la station de métro abandonnée ("...pour agents abandonnés") Vauxhall Cross. Outre le fait que cette dernière n'existe pas (lire les explications sur cette page), elle se trouverait bien loin du bâtiment du MI-6 (à Vauxhall, précisément) puisqu'on y entre par le Westminster Bridge.



Je n'ai pas pu résister...

lundi 17 mai 2010

Bons baisers de Londres (1)

Après Milan, Londres ! Un petit week-end bien sympa qui n'a pas manqué de "bonderies"... J'ai ainsi pu marcher sur les traces des différents bâtiments des services secrets britanniques dans les films. Sur Whitehall, juste en face des Horse Guards se trouve le MI-6 tel qu'on le voit dans Octopussy (1983) et Dangereusement Vôtre (1985) (lire aussi ici). Il s'agit du Old War Office Building, une antenne du Ministère de la Défense. Un panneau discret précise qu'entrer dans le bâtiment sans autorisation entraînerait des poursuites graves et mettrait le contrevenant sous la coupe du Police Act...




Un peu plus loin, sur Trafalgar Square, se trouve sur la gauche le Malaysia Tourism Promotion Board (actuellement en travaux). Dans Tuer n'est pas jouer (1987), le MI-6 y avait sa façade, le célèbre Universal Exports.





Et, bien entendu, le bâtiment ultra-moderne (le vrai, celui-là) du MI-6 à Vauxhall. Mon hôtel étant juste à côté, j'ai pu aller y rôder de près. Rien n'indique qu'il s'agit des services secrets et aucun panneau n'interdit de prendre des photos. Mieux encore, un espace est amenagé au bord de la Tamise avec des bancs publics, dont la dispostion fait partie de l'architecture du bâtiment ! J'ai pris quelques clichés, puis, en voyant au loin un garde, j'ai par réflexe tourné mon appareil vers le Parlement. Le bonhomme, très aimable, est venu me voir en me disant que je pouvais prendre des photos du paysage mais pas du bâtiment, ou la police viendrait illico me demander des explications !!





à suivre...

mercredi 12 mai 2010

Interview Claudine Auger

Claudine Auger ne faisant plus aucune interview et refusant même de parler d'Opération Tonnerre (1965), il faut bien revenir à l'époque du film pour en savoir un peu plus sur son expérience. Elle a ainsi donné une interview à "Jours de France" (n°581 du 1er janvier 1966), dont voici les principaux extraits.

Claudine Auger, vous revenez des Etats-Unis, où vous avez passé trois semaines et précédé Brigitte Bardot d'un mois tout juste. Racontez-nous ce roman vrai, qu'on pourrait intituler "Claudine et l'Amérique".

Le but de mon voyage, vous le savez, était le lancement du James Bond n°4: une entreprise publicitaire qui n'a d'égale en importance que l'opération "Viva Maria". J'en reviens émerveillée. Du Canada au Nouveau-Mexique, du Michigan à la Floride, de l'Atlantique à la West Coast, j'ai parcouru la totalité du territoire, en long, en large et en travers. De New York à San Francisco, de Chicago à Miami, j'ai reçu, dans chacune des quarante-huit capitales, l'accueil d'une reine.



Vous étiez rassurée en arrivant là-bas ou craintive ?

Sur le paquebot, en plein océan, Sean Connery me répétait: "Vous n'avez rien à redouter, Claudine, vous êtes épatante". Et Terence Young ajoutait: "Entre les séances de montage et les projections confidentielles, j'ai vu le film dix-sept fois. Soyez tranquille : en ce qui vous concerne, c'est une réussite personnelle évidente." Voilà les gentlemen: ils vous rendent, à l'avance, responsable d'un succès dont ils sont les principaux artisans.


Deux hommes sont à la base de votre chance: Harry Saltzman et Albert Broccoli. En quoi consiste le contrat, particulièrement avantageux, dit-on, qui vous lie à eux ?

Il s'agit d'un contrat optionnel, aux termes duquel je m'engage à tourner -pendant sept ans- un film par an. Depuis la sortie d'Opération Tonnerre -et il en sera de même jusqu'en 1971, date à laquelle je reprendrai ma liberté- MM. Saltzman et Broccoli vont disposer de quatre-vingts jours pour me présenter un projet. Pour la réalisation de ce projet, ils exigent de moi huit semaines sur les cinquante-deux que comporte l'année. Je leur dois deux mois sur douze. Je puis disposer, à ma guise, des dix autres: pour tourner des films ou jouer une pièce.


Vous doutiez-vous que le rôle de Domino allait à ce point, et si vite, transformer votre destinée professionnelle ? Et vous faire passer du stade de second rôle à celui de vedette européenne?
Je savais, bien sûr, que les James Bond jouissaient d'une popularité immense, qu'ils faisaient des recettes fauleuses et que -par un phénomène de progression incessante- ils n'avaient pas seulement le meilleur box-office, mais un box-office chaque fois meilleur. Je n'ignorais pas, non plus, la promotion vertigineuse, le changemet radical de statut, qu'une Ursula Andress devait à "James Bond contre Dr No". Mais il faut vivre soi-même ce rêve pour croire à sa réalité.

vendredi 7 mai 2010

Danger au Carlton

Au festival de Cannes 1984, la façade du Carlton est ornée d'une affiche annonçant le tournage de Dangereusement Vôtre (1985) (dont le titre anglais est déjà A View To A Kill et non plus From A View To A Kill, comme annonçé dans le générique de fin du film précédent, lire ici). La pose de Roger Moore est empruntée à une des affiches de Octopussy (1983).




L'année suivante, l'entrée du palace est encadrée par la pose Roger Moore-Grace Jones dos à dos.


jeudi 6 mai 2010

Bons baisers du lac de Côme (3)

Si vous comptez vous rendre au lac de Côme, n'hésitez pas à loger à Milan (40mn en voiture) et plus précisément à l'Admiral Hotel, dont le propriétaire n'est autre qu'Edward Coffrini dell'Orto, le président du fan-club italien de James Bond ! En conséquence, tout l'établissement est aux couleurs de 007. Le hall contient une grande partie de sa collection...




... les murs sont décorés par de nombreuses photos et affiches...




... il n'est pas rare de découvrir au détour d'un couloir une vitrine remplie de merchandising...




... et le parking lui-même n'y échappe pas !!!!


Pour réserver et en savoir plus : http://www.admiralhotel.it/