vendredi 21 septembre 2012

007 a tué 003 !


Dans Quantum of Solace (2006), James Bond assiste à la réunion secrète de l'organisation Quantum à l'opéra de Bregenz, en Autriche. Poursuivi par un homme de main sur le toit du bâtiment, 007 le pousse dans le vide...





Peu de temps après, M lui apprend par téléphone qu'il a supprimé un agent de la Special Branch, qui s'occupait de la protection de Guy Haines, conseiller du Premier Ministre. Or, ce document (exposé au Barbican Center cet été) démontre qu'à l'origine, la fonction de la victime était bien différente...





Cet "Urgent Memorandum" révèle que la victime de Bond est en réalité un agent de la section Double-zéro, à savoir Darryl Patterson 003 ! Comme pour les agents "brûlés" de Skyfall (2012), lire ici, il s'agit d'une private joke, ce nom étant celui de l'assistant-accessoiriste !



vendredi 14 septembre 2012

Du nouveau sur Mollaka


On ne sait pas grand-chose sur le terroriste Mollaka (Sébastien Foucan) dans Casino Royale (2006), si ce n'est qu'il loue ses services au plus offrant. Un élément du service "Accessoires" nous permet d'en savoir un peu plus: sa carte d'identité démontre qu'il est de nationalité malgache et que son nom complet est Mollaka Danso. Signe particulier: "cicatrice sur la joue gauche".

mardi 11 septembre 2012

Le MI6 à Barbican




Dans Quantum of Solace (2008), le siège du MI6 passe de Vauxhall (pourtant présent dans Casino Royale) à Barbican. M et Tanner traversent la place tout en téléphonant à Bond, qui se trouve à Haïti.




Ce bâtiment en forme de C abrite en réalité des appartements et se situe juste au-dessus du Barbican Center (où a eu lieu l'expo Designing 007 durant l'été 2012). 


 

samedi 8 septembre 2012

Portière ouverte, portière fermée

Dans Casino Royale (2006), sitôt arrivé au Monténégro, James Bond prend possession de sa nouvelle Aston Martin. Il entre dans le véhicule pour y lire la lettre de "M" et laisse la portière ouverte...



... qui se ferme comme par magie pendant sa lecture. L'Aston Martin version MI-6 serait-elle "intelligente" ?



jeudi 6 septembre 2012

007 vs. Spielberg (3)


La série des Indiana Jones est globalement inspirée des James Bond. La structure des Aventuriers de l'Arche perdue (1981) est très proche d'un Bond (depuis le briefing par les services secrets jusqu'à l'explosion finale). Au début de Indiana Jones et le temple maudit (1984), Indy arrive dans un cabaret de Shanghai avec un smoking blanc et un œillet rouge à la boutonnière, hommage au prégénérique de Goldfinger (1964). "Quand j'ai travaillé sur Indiana Jones et la dernière croisade, explique Spielberg, j'ai voulu faire une histoire entre un père et son fils, et je n'ai pas trouvé de meilleur père pour Indiana Jones que James Bond. C'est ce qui nous a décidé à choisir Sean Connery dans le rôle."



Dans A.I. Intelligence artificielle (2001), une créature virtuelle (doublée par Robin Williams) capable de répondre à toutes vos questions, s'appelle... Dr Know !




Dans Arrête-moi si tu peux (2002), Leonardo Di Caprio se rend au cinéma voir... Goldfinger (1964) ! On revoit ainsi la scène où Bond se présente à Jill Masterson et celle où Pussy Galore le menace avec une arme dans l'avion (à noter que dans la vf, il s'agit bien du doublage d'époque). Comme la presse le surnomme "le James Bond du ciel" (il escroque les compagnies pour voler à l’œil), il décide de prendre ça au pied de la lettre et, sous le nom de Fleming, se fait faire un costume identique à celui de Sean Connery !





Puis, il se paie une Aston Martin DB5 qu'il conduit très sportivement dans les rues de New York, au son du James Bond Theme.


Enfin, il se laisse séduire par une mannequin jouée par Jennifer Garner, sur l'air cette fois de "The Look of Love" de Casino Royale (1967) !




mardi 4 septembre 2012

007 vs. Spielberg (2)

Dans Moonraker (1979), le code entré par Bond pour pénétrer dans un laboratoire secret à Venise reprend le thème musical de Rencontres du troisième type...



Albert Broccoli a appelé Spielberg pour lui demander l'autorisation d'utiliser ce thème composé par John Williams. "Je lui ai immédiatement donné ma permission, raconte le cinéaste. Je lui ai alors demandé s'il avait changé d'avis et me laisserait réaliser un Bond un jour. Il m'a répondu: "Je vais y réfléchir", et je n'ai plus entendu parler de lui jusqu'au jour où c'est moi qui l'ai appelé pour lui demander si je pouvais utiliser le thème de James Bond dans un film que je produisais. Nous avions un personnage nommé Data qui, comme Q, créait toutes sortes de gadgets. Le réalisateur du film, Richard Donner, voulait que le thème de James Bond sorte d'un énorme transistor que Data portait autour du cou. Quand j'ai contacté Cubby pour lui demander la permission, il m'a immédiatement répondu par la négative. "Voyons, Cubby, vous m'avez appelé il y a quelques années pour reprendre les cinq notes Rencontres du troisième type et je vous ai dit oui." Il m'a alors fait la réponse suivante: "C'est vrai, mais le thème de James Bond a plus de cinq notes ! Lesquelles voulez-vous utiliser ?" J'ai soudain compris qu'il blaguait et il m'a permis de reprendre le thème de James Bond dans Les Goonies."

source : "James Bond, l'art d'une légende: du storyboard au grand écran" de Laurent Bouzereau (Flammarion, 2006)

à suivre...


samedi 1 septembre 2012

007 vs. Spielberg (1)

Steven Spielberg est un grand fan de 007. "J'ai toujours aimé James Bond, son héroïsme, son accent british un peu coincé et tout son attirail... Tout cela m'a toujours fasciné. Avant Les Dents de la mer, juste après Sugarland Express (1974), je suis allé voir les Artistes Associés pour leur demander d'en faire un. Ils m'ont fait savoir que je n'étais pas prêt."





En 1975, Les Dents de la mer est le premier gros succès du wonder boy. Deux ans plus tard, L'espion qui m'aimait y fait référence avec le personnage de Jaws (titre américain du film), qui est traduit en français par Requin (permettant ainsi de conserver l'esprit de l'allusion originale).




Dans Permis de tuer (1989), Bond se présente chez Milton Krest à la recherche d'indices et discute avec le gardien:

"Je viens exprès de Londres pour vous rendre visite. Universal Export, on est mandaté par un grand zoo britannique pour lui expédier un carcharodon carcharias.
- Un quoi ?
- Un grand requin blanc."




Ce dialogue fait référence à une scène des Dents de la mer entre le maire (Murray Hamilton) et Hooper (Richard Dreyfus):

"Comment dites-vous que s'appelle ce requin?
- C'est un carcharodon carcharias. C'est le grand requin blanc."

A noter que sur le tournage de ce film, Steven Spielberg a eu l'occasion de discuter de James Bond avec Robert Shaw, notamment à propos de la bagarre dans l'Orient-Express de Bons Baisers de Russie (1963). "C'est l'un de mes plus grands souvenirs de bagarre au cinéma", explique le réalisateur.



à suivre...