mercredi 7 juillet 2010

007 vs. The Beatles (2)


En avril 1964, Goldfinger et Quatre Garçons dans le vent (A Hard Day’s Night) se tournent en parallèle. Fan de Dr No (1962) et de Bons Baisers de Russie (1963), Paul McCartney se rend aux studios Pinewood par l’entremise d’un cadre de la firme Aston Martin, Mike Ashley : « Je lui ai montré la DB5 gadgétisée. Il a immédiatement craqué et, sur le champ, en a commandé une, sans les armes bien sûr ! Il en a pris possession le 22 septembre, cinq jours après la première du film. Paul tenait expressément à la récupérer dans un endroit secret, loin de l’usine. Rencontrer une pop star de renommée mondiale sur une aire de stationnement près de l’autoroute M1, c’était en soi digne d’une scène de James Bond ! A peine lui ais-je donné les clés qu’il est parti comme une fusée, aucun automobiliste ne se doutant qu’il était doublé par un des Beatles ! »

Le moins que l’on puisse dire est que McCartney n’est pas rancunier. Dans Goldfinger, en effet, Bond n’est guère aimable envers les Fab Four. Témoin cette réplique adressée à Shirley Eaton : « Ma chère petite, il y a des choses qui ne se font pas. Tel que de boire du Dom Pérignon 55 à une température au-dessus de trois degrés. C’est aussi malsain que d’écouter les Beatles sans boules Quies. » Vingt-cinq ans plus tard, Paul McCartney, toujours fan, offrira un disque dédicacé des Beatles à Raymond Benson pour le remercier de lui avoir envoyé son « James Bond Bedside Companion »…

3 commentaires:

Piotr a dit…

sans compter que Paul Mc Cartney est l'interprète de "Live & let die"...

mémoires de bidasse a dit…

t'inquiète, la série "Beatles" dure encore deux jours...;-)

- a dit…

Mike Ashley est aussi le gars qui a accompagné la DB5 de 007 (propriété d'Aston) en tournée promo aux USA pendant 18 mois, après la sortie de Goldfinger