jeudi 26 février 2009

Voyage au Piz Gloria

En juin 2007, je me suis rendu avec quelques amis du Club James Bond France au Schilthorn, station haut perchée dans les montagnes suisses qui représente le Piz Gloria dans Au service secret de sa majesté. Le repaire de Blofeld est un site impressionnant où il est facile de se replonger dans l'atmosphère du film...


















mercredi 25 février 2009

007 contre les moines

James Bond ne plait pas à tout le monde... En 1980, pendant le tournage de Rien que pour vos yeux, des moines reclus dans un monastère de la région des Météores en Grèce ont tenu à montrer qu'ils désapprouvaient la présence d'une équipe de cinéma sur leur lieu de recueillement... en plaçant des draps partout, rendant ainsi le site infilmable !

mardi 24 février 2009

James Bond vu du ciel



Sur un plateau des studios Pinewood, Sean Connery et Shirley Eaton tournent une scène de Goldfinger (1964)...


lundi 23 février 2009

Bond vs La Mouche

Bond a déjà eu affaire à des araignées dans Dr No (1962) et Octopussy (1983) mais il a aussi été tourmenté par... une mouche ! Dans L'Homme au pistolet d'or (1974), 007 pilote un avion à la recherche de l'île de Scaramanga. A 1h30'44'' exactement, on peut observer qu'une mouche s'est posée sur son épaule gauche !!!!





Après un plan de l'avion opérant un virage, nous retrouvons Bond mais la bestiole a disparu. Sans doute l'a-t-il fait fuir d'un geste agacé...


vendredi 20 février 2009

Sony au service de 007 (1)

Avant de produire Casino Royale (2006), Sony avait eu l'occasion de croiser sur son chemin à plusieurs reprises l'agent 007...





Observez la marque du talkie-walkie de Blofeld dans Au service secret de sa majesté (1969)...






Dans L'Homme au pistolet d'or (1974), Bond attend devant le Bottom Up et passe le temps en regardant les dernières nouveautés de chez Sony...

Dans Octopussy (1983), les écrans de surveillance de la montgolfière de Q sont de la marque japonaise...







Une publicité allemande pour des cassettes vidéo vierges datant du début des années 90.

(merci à Luc Leclech)

jeudi 19 février 2009

Des 2CV sur la place Vendôme...

En 1981, Roger Moore se déplace à Paris pour la promotion de Rien que pour vos yeux. Outre répondre aux questions idiotes de France Roche au journal de 13h, il se plie à un autre exercice : faire la pub de la série limitée "007" des 2CV Citroën.




Place Vendôme (!), la firme française a fait venir par camions décorés des affiches du film une quinzaine de véhicules, tandis que Roger Moore pose pour les photographes et signe quantité d'autographes...


mercredi 18 février 2009

Notre homme 0008


On avait entendu parler de l'agent 008 dans Goldfinger (1964), mais qui est donc est l'agent 0008 ? D'où sort cette section "triple-zéro" ? Tout simplement du film Notre homme Flint de Daniel Mann (1966). L'une des espionnes du camp ennemi lit "The Adventures of 0008" avant de jeter le livre, qu'elle considère comme trop absurde...

mardi 17 février 2009

"The History of the Illustrated 007"



Paul J. Porter vient de publier un livre très intéressant et très bien illustré sur les aventures de James Bond en bandes dessinées, "The History of the Illustrated 007" chez Hermes Press. Il y détaille chronologiquement les adaptations officielles et officieuses publiées dans le monde entier.






On découvre ainsi que de nombreux films ont été adaptés en Argentine (comme Opération Tonnerre, Au service secret de sa majesté et L'Homme au pistolet d'or !) et que Sean Connery a vécu plus d'aventures bondiennes qu'il ne peut l'imaginer...






Porter a exhumé cette merveille : l'illustration de James Deel refusée en 1965 pour la couverture de Look Magazine (qui préféra une photo). C'est évidemment une référence à Bons Baisers de Russie et la scène où Krilencu s'échappe par un mur où est peinte une affiche (Niagara dans le roman, Call Me Bwana dans le film)...


lundi 16 février 2009

Poigne de fer et copier-coller


En 1972, Gerry Anderson délaisse les poupées pour les humains en produisant la série Poigne de fer et séduction (The Protectors), avec Robert Vaughn, Nyree Dawn Porter et Tony Anholt. Une série pas désagréable à regarder, certes, mais pas extrêmement palpitante non plus... Cela expliquerait-il pourquoi les producteurs ont décidé d'intégrer dans le générique des images percutantes issues de... Bons Baisers de Russie (1963) ?





On ne peut s'y tromper : on reconnait bien la scène de l'hélicoptère vers la fin du film, lorsque Bond et Tatiana s'enfuient en camionnette....

vendredi 13 février 2009

Permis de jouer


En 1983, Victory Games obtient les droits de James Bond pour lancer une série de jeux de rôle qui durera jusqu'en 1987. Cette belle affiche en annonce le lancement, en reprenant la pose de Moore dans Rien que pour vos yeux (1981), le tout agrémenté d'éléments des affiches des Diamants sont éternels (1971), Vivre et laisser mourir (1973) et L'Homme au pistolet d'or (1974).

jeudi 12 février 2009

Agent sous couverture ?

Dans Les diamants sont éternels (1971), James Bond se fait passer pour Peter Franks auprès de Tiffany Case. Q lui a donné des empreintes digitales "collables" et un passeport assure sa couverture...




... mais il garde tout de même sur lui son portefeuille ! Malin, quand on tente d'infiltrer une organisation... Il va l'échanger contre celui de Franks en fouillant son cadavre et Tiffany va en sortir sa carte de membre du Playboy Club et du Playboy Casino. Heureusement qu'il n'y avait pas sa photo...


mercredi 11 février 2009

Le Chiffre voit double

Dans le téléfilm Ian Fleming ou les mémoires d'un espion (Goldeneye-1989) avec Charles Dance, notre futur romancier se trouve à New York. Son ami Ivar Bryce lui donne rendez-vous dans un casino où joue un homme imposant, un "génie des mathématiques" qui se souvient de toutes les cartes jouées. On tente donc de nous faire comprendre que ce personnage inspirera plus tard Le Chiffre à Fleming...




Fait amusant, le rôle est tenu par Steve Plytas, qui joua un personnage analogue ("Greek Tycoon" dans le générique) dans Au service secret de sa majesté (1969)...



mardi 10 février 2009

BB chez JB ?


On a parfois lu que Brigitte Bardot avait été approchée par Saltzman et Broccoli pour interpréter le rôle de Tracy dans Au service secret de sa majesté (1969). On sait moins qu'un sosie de BB jouait dans On ne vit que deux fois (1967) ! C'est en tout cas ce qu'affirme peu ou prou Mie Hama (l'espionne Kissy Suzuki) à "Cinémonde" (n°1677-24 janvier 1967) :

"J'admire tellement votre Brigitte qu'il s'est produit entre elle et moi un véritable phénomène de mimétisme. Par moments, quand je me regarde dans mon miroir, je me dis : "C'est fou ! Tu es Bardot !" Il faut me voir en perruque blonde ; alors, la similitude est fantastique."

Voilà, voilà...

lundi 9 février 2009

Vous avez des messages...




Depuis les années 90, James Bond fait comme nous : il communique par portable et internet. On ne connaît pas son adresse e-mail (même si on le voit envoyer son message de démission à M dans Casino Royale), mais il est possible de repérer celles de certains personnages :




Boris Grichenko dans GoldenEye (1995) : madvlad@mosu.comp.math.edu



Vesper Lynd dans Casino Royale (2006) : lynd@thetreasury.gov.uk




Dans Casino Royale encore, on trouve les adresses de certains membres de l'équipe du film ! Cette blague est sans doute dû aux responsables informatiques chargés de créer la boite électronique de Bond, puisque ce sont leurs adresses que l'on trouve : David Hicks le "lead motion graphics designer" (david.hicks@thenet.com) et Robert Wright (robert.wright@thenet.com). Ils ont également inséré Anne Bennett, la responsable de la publicité (anne.bennett@thenet.com).


Une dernière chose, toutes ces adresses sont fausses (je les ai testées...).

vendredi 6 février 2009

La BD de "GoldenEye"


Les adaptations en BD des films de James Bond ont la plupart du temps donné de piètres résultats, le pompom ayant été décroché par celle de Permis de tuer. Lorsque la série reprend en fanfare en 1995 avec GoldenEye, une nouvelle tentative est réalisée avec Don McGregor (déjà auteur du comics James Bond 007: Quasimodo Gambit) au scénario et Claude St. Aubin au dessin.

Le résultat est assez décevant malgré quelques belles pages. Les personnages sont assez statiques et pas très ressemblants. De plus, le fait de vouloir à tout prix intégrer la totalité des dialogues du film allourdit la lecture.



Seule la première partie (allant jusqu'à la présentation de Natalya à Severnaya) aura été publiée, le succès commercial n'ayant peut-être pas été satisfaisant. Cette case provient du dernier tome inédit :




jeudi 5 février 2009

Les espions en rouge

En 1966, les ventes d'Aston Martin ont déjà fait un bond grâce à Goldfinger et Opération Tonnerre et la firme Corgi enchante des millions de gamins avec ses modèles réduits. La DB5 est tellement associée à l'archétype de l'agent secret que les membres de l'Impossible Missions Force vont également en conduire une ! A la fin d'un épisode de la saison 1 de Mission : impossible ("Enjeux"), en effet, les espions s'enfuient à bord d'une DB5... rouge !









mercredi 4 février 2009

Corgi fait sa pub

La firme Corgi commercialise des voitures miniatures de James Bond depuis 1965 et la fameuse Aston Martin DB5 de Goldfinger. En 1969, elle sponsorise le tournage de Au service secret de sa majesté en plaçant des banderoles lors de la scène du stock-car en Suisse...






mardi 3 février 2009

Exploser et laisser mourir

On a longtemps cru que des scènes de Vivre et laisser mourir (1973) avaient été coupées au montage. En effet, de nombreuses photos montrant Roger Moore derrière une mitrailleuse (image reproduite sur l'affiche), par exemple, laissaient à penser que Bond utilisait à l'origine cette arme contre ses adversaires. En réalité, il s'agissait de séances de photos devant la presse internationale venue en nombre en Louisiane assister aux premiers pas de Roger Moore en 007.






Celle-ci (utilisée pour l'exploitation allemande) en fait partie, comme l'explique Roger Moore lui-même dans son carnet de bord (édité en 1973 en France chez Plon) : "Pour ces messieurs de la presse, la grande attraction de la journée, c'était l'explosion. Personne n'avait voulu me dire quelle quantité d'explosifs était entreposée dans le ventre de la longue péniche. Comme je ne figurais pas dans la scène de l'explosion, Dan Slatter, le publicitaire britannique, eut l'idée géniale de me faire asseoir calmement devant les photographes, un verre de porto blanc à la main, style Bond, la tête nonchalamment détournée de l'explosion qui éclaterait à trois cents mètres. J'acceptai, mais une heure plus tard, je m'aperçus que l'équipe de la caméra s'abritait derrière une barrière élevée à cet effet, pour se protéger de la déflagration et des débris divers.


-Eh les gars, lançais-je bêtement, pourquoi vous vous cachez comme ça?


-Ma foi, répliqua un des Américains de l'équipe, on dit comme ça que ça va faire un petit boum.


J'éprouvais quelques inquiétudes quand j'entendis Dan raconter à un journaliste que j'étais assuré pour cinq millions de dollars. Un assistant vint nous conseiller d'abandonner le ponton d'où l'on devait prendre les photos pour nous installer plutôt sur la berge opposée qui semblait mieux abritée mais qui se trouvait un peu plus près du lieu de l'explosion. Je me dis que James Bond n'aurait jamais eu les foies, alors je restai stoïque pendant le compte à rebours, serrant dans la main mon verre de porto blanc glacé, avec les photographes sur ma droite et tous les diables de l'enfer bientôt déchaînés sur la gauche.


L'explosion se produisit et je ne sais pas si le souffle me souleva ou si la peur me fit faire un bond d'un mètre, sans cependant renverser une goutte de porto. Pour une photo de Bond faisant une démonstration de sang-froid, c'était plutôt raté."

Certaines photos montrent en effet Moore sursautant les yeux fermés. Mais un photographe a réussi à déclencher son appareil une demi-seconde plus tôt...

lundi 2 février 2009

La pose qu'on aimait



L'affiche de Bob Peak pour L'espion qui m'aimait (1977), et plus précisément la pose de Barbara Bach et Roger Moore, a inspiré pas mal d'illustrateurs...



La couverture du manuel de jeu de rôle "James Bond" édité par Victory Games dans les années 80...



... et l'affiche de Jeux d'espions (1980) de Ronald Neame.